Floralies Jouvence se refait une beauté de 6 millions $
L’entreprise est sur le point d’inaugurer un concept unique au Québec
Le centre horticole Floralies Jouvence de Québec vient de réaliser un investissement de 6 M$ qui lui permettra d’entrer dans une nouvelle ère. L’agrandissement de 30 000 pi2, qui sera bientôt inauguré, comprendra aussi un caférestaurant.
Pour le fondateur, Paul Daoust, 80 ans, il s’agit de la réalisation d’un grand rêve qui vient toutefois de perdre l’un de ses piliers importants. L’épouse et complice de l’homme d’affaires, Ghila Grants, 73 ans, est décédée le 21 mars des suites d’un cancer.
«C’est la réalisation d’une vie. Mon épouse a tellement joué un rôle important dans l’entreprise. Elle aurait tant voulu voir l’agrandissement. Je lui demandais d’attendre au printemps, mais elle est partie avant. Elle a combattu tant qu’elle a pu», a raconté M. Daoust.
Malgré cette lourde perte, l’homme d’affaires n’a pas l’intention de se laisser abattre. «Le domaine de l’horticulture n’est pas si facile. C’est un domaine qui n’est pas en croissance et où il y a beaucoup de compétition. Malgré tout, on a pris le risque d’investir pour offrir de nouveaux services et produits à nos clients», a-t-il exprimé.
UN JARDIN BOTANIQUE
Aéré et lumineux, le nouvel espace a toutes les caractéristiques d’un bâtiment moderne. Le saule pleureur de 30 pieds de haut, qui a été érigé au centre du magasin, a fière allure dans ce décor. La reproduction est faite d’écorce et de branches authentiques.
Bien que les clients commencent à découvrir le nouveau magasin, beaucoup plus vaste qu’avant, l’aménagement final sera prêt à temps pour la fête des Mères. On y trouvera des plantes, des pots, des accessoires et du mobilier de jardin. L’ouverture du restaurant viendra un peu plus tard. M. Daoust est en pourparlers actuellement avec d’éventuels partenaires pour développer ce volet.
« INVESTISSEMENT GIGANTESQUE »
«C’est un investissement gigantesque pour un centre jardin, mais on a confiance en nos clients. À mon âge, pensez-vous que j’ai besoin de cela pour vivre? Je le fais, car je veux réaliser quelque chose. C’est ça la vie. C’est vouloir réaliser des projets et ce n’est pas terminé», a fait part le patriarche.
Ses fils, Jean-paul et Étienne, sont les propriétaires du Centre Jardin Hamel, présentement en reconstruction à L’ancienne-lorette. En haute saison, l’entreprise de l’avenue Jules-verne, fondée en 1987, crée une centaine d’emplois.