The Who et Gorillaz seront au 50e du FEQ
Le Festival d’été de Québec clôt ainsi sa programmation pour son édition 2017
Le Festival d’été a finalement abattu ses dernières cartes et elles cachaient deux as. Les groupes britanniques Gorillaz et The Who, ces derniers en exclusivité canadienne, s’ajoutent à une programmation du 50e, qui aura coûté une somme record de plus de 13 millions de dollars à réunir.
Jamais le Festival d’été n’a investi autant pour un alignement, ont confirmé au Journal le directeur général, Daniel Gélinas, et le directeur de la programmation, Louis Bellavance.
Les autres têtes d’affiche internationales déjà connues sont Muse, Metallica, P!nk, Kendrick Lamar, les Backstreet Boys, Lady Antebellum et le DJ Flume.
«C’est la fin d’une poussée inflationniste. Je m’attends de travailler avec moins l’année prochaine», a indiqué Louis Bellavance, qui affirme avoir livré la meilleure affiche de l’histoire du FEQ.
«Il ne sortira pas une programmation plus belle et plus grosse en Amérique du Nord cette année», a-t-il avancé en conférence de presse, hier.
UNE PREMIÈRE POUR LES WHO
La venue des Who (le 13 juillet sur les Plaines), qui lanceront leur ultime tournée nord-américaine à Québec, s’est concrétisée après l’annonce des 50 premiers noms du festival. Il s’agira du premier, et sûrement du dernier, concert du groupe dans la capitale.
«Il y a trois semaines, c’était encore abstrait. Je ne pensais vraiment pas être capable de conclure cette négociation. Finalement, j’ai vu une ouverture, on est allés allin et on a réussi à négocier cette exclusivité canadienne», a dit M. Bellavance.
Le dossier Gorillaz (15 juillet) était pour sa part réglé depuis un certain temps, mais le FEQ était tenu au silence tant que le groupe virtuel, mené par Damon Albarn (Blur), n’avait pas annoncé la sortie de son nouvel album, Humanz.
«Parfois, on a besoin de faire des trucs qui vont faire sourire comme les Backstreet Boys, alors que Gorillaz, ceux qui ne les connaissent pas ont besoin de faire un effort intellectuel et venir voir quelque chose de wow! Comme Kendrick Lamar, Gorillaz nous amène une crédibilité internationale dans les médias spécialisés.»
LES CRITIQUES : UN NON-SENS
Avec une carte aussi relevée pour le 50e, Louis Bellavance espère avoir cloué le bec des dénigreurs. Il ne comprend toujours pas la virulence de certains commentaires négatifs publiés sur les réseaux sociaux lors de l’annonce de la première vague d’artistes, au début du mois.
«C’est un non-sens complet. Peut-être est-ce dans la façon dont on l’a présenté. En n’ayant pas toute la grille, ça ne permettait pas de voir toute la profondeur. C’était plus intense cette année, mais je ne peux pas douter de la programmation. Je ne vois pas comment on pourra battre ça un jour à moins d’avoir les mêmes moyens. Que les gens critiquent, c’est leur droit, mais la vraie réponse, ce sont les ventes et elles sont phénoménales.»