« On a été dans chacune des games » — YANICK TURCOTTE
Malgré le balayage complété hier par le Titan, les joueurs des Remparts n’avaient pas l’impression d’avoir été dominés par leur adversaire lors de cette série.
«On n’était pas les favoris mais on a été dans chacune des games, a mentionné le vétéran de 20 ans Yanick Turcotte. Si le vent avait tourné de notre bord un peu, je pense qu’on aurait pu aller en chercher une, puis une autre, puis une autre.»
L’attaquant de Québec avait les yeux rougis par l’émotion, puisque la défaite d’hier mettait un terme à son parcours de quatre ans dans la LHJMQ.
«Je ressens de la nostalgie et de la tristesse. J’ai vécu les quatre plus belles années de ma vie ici. Je veux remercier Philippe Boucher pour m’avoir donné ma chance. Je suis rentré ici comme un ado à 17 ans et j’en ressors comme un adulte, plus mature. Je venais du Colisée avec Raph Maheux et je ne pensais jamais jouer ici parce que ça semblait tellement inatteignable.»
En 212 parties réparties sur quatre saisons dans la LHJMQ, toutes avec les Remparts, Yanick Turcotte a récolté 30 points et 335 minutes de punition. Il devrait en théorie rejoindre le programme universitaire des Patriotes de l’université du Québec à Trois-ri- vières (UQTR) l’an prochain.
DU POSITIF
Les Remparts ont de nouveau été confrontés à l’imposant mur que représente le renouvellement d’un cycle au niveau junior. Pour le capitaine Matthew Boucher, il y a du positif à retirer de la défaite d’hier.
«Après le troisième match, j’ai pris les gars et on s’est parlé dans le blanc des yeux. Peu de gens nous voyaient en séries au début de la saison. On compte sur beaucoup de jeunes et l’avenir est rose. Je pense qu’on va avoir une très bonne équipe l’an prochain.»
D’ailleurs, Boucher s’est présenté devant les membres des médias avec un gros sac de glace enrubanné à chacune de ses chevilles.
«J’avais déjà une entorse à la cheville droite et je m’en suis fait une autre lors du deuxième match de la série. Ça m’a beaucoup limité et mon coup de patin en a beaucoup souffert. Par contre, je ne suis pas le seul. On avait beaucoup de gars blessés, des guerriers qui se présentaient quand même à chaque match.»
BARIBEAU ÉTAIT PRÊT
Quant au gardien Dereck Baribeau, il ne se disait pas surpris d’avoir été désigné comme gardien partant hier soir au profit d’evgeny Kiselev.
«J’étais prêt à chaque match. Si Philippe me disait d’entrer, j’y allais et ça finissait là.
«Ç’a été tough comme game. Les gars se sont donnés à 100 %. On a passé proche de gagner mais on n’a pas été opportunistes. Ça fait mal.»