Top 25 des québécois les plus influents au baseball 1 Russell
Honoré d’être choisi le Québécois le plus influent dans le monde du baseball, le receveur des Blue Jays de Toronto Russell Martin souhaite d’abord donner l’exemple par ses actions.
«Je suis fier d’avoir une influence positive sur les gens grâce au sport que j’aime, a commenté Martin, lorsqu’informé du résultat du palmarès 2017 de l’agence QMI. C’est un honneur pour moi d’être considéré comme la personnalité la plus influente, mais je n’essaie pas de l’être par mes mots, mais plus par mes actions.»
Encore une fois, Martin devrait recevoir une bonne dose d’amour de la part des Québécois, vendredi et samedi, quand les Jays disputeront des matchs préparatoires au Stade olympique, à Montréal, contre les Pirates de Pittsburgh.
«C’est certain que le fait de jouer pour la seule équipe canadienne aide à avoir une plus grande influence sur les gens du Québec et du Canada», croit le numéro 55.
Concernant le message qu’il tente de passer aux jeunes lorsqu’il en a l’occasion, Martin souligne l’importance de travailler fort pour atteindre ses objectifs.
«Ne laisse jamais personne te dire que tu ne peux pas accomplir quelque chose, lance-t-il. Si tu travailles fort et que tu t’investis, tout est possible.»
CHAPEAU À ÉRIC GAGNÉ
Invité à déplacer les projecteurs sur un autre Québécois, Martin a mentionné sans hésiter le nom d’éric Gagné, lequel figure justement au 18e rang du top 25 de l’agence QMI.
«J’aimerais lever mon chapeau à Éric Gagné qui, après avoir expérimenté des difficultés et des blessures, a pris le temps de se soigner pour revenir en force et en santé, indique Martin. Il a prouvé à tout le monde qu’il est encore capable. Il a même développé un nouveau lancer «cutter» qu’il maîtrise super bien. J’étais content de le revoir sur le monticule et dans la chambre des joueurs pendant la Classique mondiale de baseball.»
À 41 ans, Gagné a effectivement lancé pour l’équipe canadienne à la Classique mondiale. Martin faisait quant à lui partie de l’équipe d’entraîneurs, puisqu’il ne pouvait y participer pour des questions d’assurances.