Le Journal de Quebec

La police relance l’enquête sur une sordide violation de domicile

Une dame âgée avait eu un fusil braqué dans son dos

- STÉPHANIE GENDRON

SAINT-MARC-DU-LAC-LONG | Deux personnes âgées du BasSaint-laurent ont eu la peur de leur vie lorsque deux hommes cagoulés et armés sont entrés chez eux pour les voler. Trois ans plus tard, les bandits courent toujours.

Le 12 février 2014 sur l’heure du souper, deux hommes cagoulés et armés sont entrés dans la maison de Camilla Perreault, aujourd’hui âgée de 78 ans, et de son petit-cousin Wilfrid Cassistat, 92 ans, en fracassant la fenêtre de la porte. Ils étaient tous les deux tranquille­ment assis dans la cuisine.

Peu après être entré dans la résidence, située en plein coeur du village de SaintMarc-du-lac-long, dans le Bas-saintLaure­nt, un des individus cagoulés a braqué un fusil dans le dos de Mme Perreault pour la voler.

Sous la menace, cette dernière a été forcée de se rendre à l’étage où se trouvent les chambres à coucher pour aller chercher de l’argent.

Mais il n’y avait pas d’argent dans la résidence. «Ils n’ont rien trouvé. Le gars a frappé avec le fusil dans le mur et a fait un gros trou, parce qu’il était choqué», se souvient-elle.

L’histoire refait surface trois ans plus tard, car les policiers ont érigé un poste de commandeme­nt mobile hier. Les enquêteurs sont toujours à la recherche de suspects.

PORTE BARRÉE EN TOUT TEMPS

«J’ai vraiment eu peur ce jour-là, mais aujourd’hui, c’est correct. Maintenant, la porte de la cuisine reste toujours barrée, même si on est là», dit Camilla Perreault.

Les trente minutes qu’a duré l’événe- ment ont été traumatisa­ntes. «Il m’a dit: “On ne veut pas vous faire de mal, madame! On vient voir pour avoir de l’argent”», se rappelle la victime.

M. Cassistat, en voulant s’interposer, est tombé par terre sur les genoux. Pendant que le premier agresseur fouillait à l’étage en présence de Mme Perreault, le second a relevé M. Cassistat et l’a fait asseoir sur une chaise. Bredouille­s, les agresseurs ont quitté les lieux après une trentaine de minutes.

MAGASIN ROUVERT LE LENDEMAIN

Malgré qu’ils aient eu très peur, Mme Perreault et M. Cassistat ont rouvert dès le lendemain les portes de leur magasin général qui est adjacent à la résidence, à la grande surprise de leurs proches.

Mme Perreault espère que les deux agresseurs seront retrouvés. «S’ils les trouvent, tant mieux. Mais ça ne m’empêche pas de vivre.»

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