Le FBDFQ s’ouvre sur le monde
Pour son 30e anniversaire, le Festival de la bande dessinée francophone de Québec (FBDFQ) soulignera l’événement avec une programmation aussi généreuse que variée. Il se déroulera dans 32 endroits de la ville qui accueilleront des expositions, des spectac
Le FBDFQ débute officiellement aujourd’hui, 1er avril, et sera présent au Salon du livre de Québec pour une 13e année, du 5 au 9 avril.
En plus de nombreux auteurs québécois, l’événement accueillera des créateurs de la Belgique, de la France, de la Pologne, de Cuba et de l’italie. Ils apporteront la diversité et la spécificité de leurs coups de crayon.
L’originalité chinoise
Le grand manitou du FBDFQ, Thomas-louis Côté, est particulièrement fier d’avoir convaincu une délégation de la ville de Shanghai de se présenter. «Il ne faut pas oublier que c’est l’une des plus grandes mégapoles du monde avec près de 20 millions d’habitants. C’est le berceau de la bande dessinée chinoise moderne.»
En raison de la densité de sa population, la Chine offre une très grande variété en ce qui a trait à la bande dessinée. La présence de la délégation, sous la gouverne de la Shanghai Animation And Cartoon Association, permettra aux visiteurs d’en apprendre plus sur leur 9e art et de rencontrer certains de ses artisans.
Une pionnière québécoise
Les trente différentes expositions du FBDFQ comportent aussi un volet relève, un autre tourné vers l’illustration et un chapitre historique. Ce dernier est dédié à Yvette Lapointe, première femme à s’être adonnée à la bande dessinée au Québec dans les années 30.
«Dès 1932, elle publiait des “strips” et des illustrations dans des journaux comme La
Patrie et La Presse. En abordant des thèmes comme l es relations humaines et les préoccupations des femmes, c’est vraiment un portrait intéressant de l’époque que l’on découvre dans ses créations», précise Thomas-louis Côté.
Les tintinophiles ne seront pas en reste avec la présence de Philippe Godin, grand spécialiste d’hergé, et de Serge Pineault, dont la conférence Tintin au pays des savants devrait attirer bien des curieux.
Dès qu’un salon se termine, Thomas-louis Côté planche sur le prochain. «C’est un beau défi que de trouver de nouvelles idées pour surprendre les visiteurs et l’équipe en a déjà plusieurs bonnes pour 2018.»