Les nids-de-poule sous contrôle
La Ville est fière de son programme de prévention et de l’efficacité de l’asphaltage
Alors que les plus grosses semaines de dégel approchent, la Ville de Québec assure qu’un seul nid-de-poule a été répertorié sur le réseau routier aux endroits où l’asphaltage massif a été réalisé l’an dernier.
La Ville de Québec estime que son programme de prévention de nids-de-poule mis en place l’an dernier est un succès jusqu’à maintenant. La réfection de 226 kilomètres de chaussée aurait fait disparaître les nids-de-poule des tronçons goudronnés.
«On voulait diminuer l’apparition de nids-de-poule», a relaté Jonatan Julien, vice-président du comité exécutif responsable des infrastructures et des travaux publics. «Hors de tout doute, on s’améliore», a-t-il affirmé.
TÂCHE COLOSSALE
Néanmoins, de nombreux secteurs du réseau routier de la ville sont toujours couverts de trous. «Pour éliminer les nidsde-poule en ville, il faudrait que les 2400 kilomètres du réseau soient complètement faits. Ça, c’est impossible», a admis M. Julien, précisant que l’accent a été mis sur certains axes prioritaires. «Il y en aura toujours», admet-il.
D’ailleurs, en 2017, plus de 200 nouveaux kilomètres d’asphaltage sont prévus à Québec.
«On va intervenir encore aux endroits où il y a le plus de nids-de-poule. Mais, on ne peut pas intervenir sur tout le réseau, a-t-il expliqué. Mais, si encore cette année on vient couper de 50 % ou 60 % le résiduel, chaque année il va diminuer.»
REDOUX EN VUE
Entre-temps, les travaux publics estiment améliorer leur efficacité en ce qui a trait à la réparation de nids-de-poule, car ils sont plus proactifs. Le directeur des travaux publics, Martin Forgues, a d’ailleurs noté une baisse des signalements provenant des citoyens.
Cette année, la Ville ne se cache pas qu’elle désire réparer les nids-de-poule avant même qu’ils ne soient signalés. Pour réussir, 20 équipes et un entrepreneur avec véhicule motorisé pourront être déployés quotidiennement durant les journées de redoux qui sont prévues prochainement.
«Historiquement, première et deuxième semaines d’avril, c’est là que ça se passe. Le sol dégèle et c’est très propice à l’apparition de nids-de-poule. Alors, on est en train de se coordonner pour mettre le maximum d’efforts dès la semaine prochaine. On peut faire des journées plus longues que prévu et même travailler la fin de semaine», a signalé M. Forgues. Cependant, ces colmatages sont temporaires, avoue la Ville.
Mais, chaque réparation de nids-depoule est comptabilisée et géolocalisée, ce qui permettra à la Ville de cibler efficacement les rues à asphalter dans les prochaines années.