Comportements douteux
En 2008, alors qu’il était membre du COC, plusieurs de ses collègues étaient au fait de son comportement envers les femmes.
En 2011, le président du COC faisait l’objet d’un avertissement de la part de son comité de direction, qui lui demandait de corriger sa façon de se comporter envers les femmes
En août 2015, lors d’un voyage en moto dans le Wyoming, deux amis de longue date, Réjean Tremblay et Yvon Michel, l’avaient semoncé pour certains agissements envers les femmes : « On lui a dit : regarde Marcel, des fois tu exagères peut-être un peu. On a dit : des farces de mononcle, en 2015, il faut faire attention », ont rapporté les deux hommes à La Presse.
En octobre 2015, à la suite des plaintes de trois femmes ayant côtoyé Marcel Aubut, la chroniqueuse du Journal Karine Gagnon rapportait certains gestes et paroles déplacés posés à son égard par le président du COC. Le maire Régis Labeaume confirmait avoir été témoin de l’un de ces événements.
Le 25 novembre 2015, les élus municipaux de Saint-hubert-de-Rivière-du-loup, village natal de Marcel Aubut, décidèrent de
« débaptiser » l’aréna qui portait son nom.
En janvier 2016, l’ancienne athlète Sylvie Bernier disait réaliser qu’au fil du temps, elle avait été témoin et victime de harcèlement sexuel par Marcel Aubut.
L’ancienne plongeuse n’est pas la seule. À la suite de l’enquête du COC dévoilée également en janvier, 50 % du personnel féminin de l’organisation disait avoir subi le harcèlement sexuel de Marcel Aubut ou en avoir été témoin.