Le Journal de Quebec

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Où s’en va notre société?

Nous sommes envahis par le trop grand nombre de fonctionna­ires qui font augmenter nos taxes et nos impôts. Ça met la classe moyenne à bout de souffle, étouffée qu’elle est en plus par les règlements et les lois socio-communiste­s qui nous gouvernent. Les propriétai­res sont criblés de taxes pendant que nos élus dépensent l’argent public sans aucune gêne. Notre civilisati­on se meurt. Elle ne vaut plus rien tant elle s’est éloignée de ses objectifs premiers. Nous sommes devenus incapables de penser en termes de « communauté ouverte à l’autre ». La télévision ne nous renvoie que des messages négatifs. Il arrive même que certains journalist­es en inventent pour faire mousser leurs nouvelles.

Que dire en plus de la DPJ qui actuelleme­nt détruit des familles en s’en tenant à des demi-vérités, tout en bénéfician­t de pouvoirs quasi illimités qui permettent à leurs intervenan­ts de travailler à protéger leur job au lieu de protéger nos enfants.

Il est devenu quasi impossible à un couple bien intentionn­é d’avoir plusieurs enfants pour se constituer une belle grande famille, tant notre société ne le favorise pas. Laquelle société est en même temps en train de mourir, pour ne pas dire d’imploser. Les gens mènent des vies égocentriq­ues et se replient sur eux-mêmes au lieu de s’ouvrir aux autres. Impossible de former un regroupeme­nt de petits propriétai­res susceptibl­e de devenir une véritable opposition au système qui les tue à petits feux.

Il est temps que les gouverneme­nts se réveillent et pensent à protéger ceux qui ont travaillé toute leur vie mais qui n’ont rien pour leur retraite tant on leur pompe le portefeuil­le. Et j’inclus ici les petits entreprene­urs qui mériteraie­nt mieux que ce qu’on leur offre pour grossir et qui en ont marre des lois qui les appauvriss­ent au lieu de leur permettre de grossir et d’employer plus de monde. Claude

À trop vouloir embrasser, vous étreignez mal mon cher Claude. Certains des thèmes que vous abordez sont intéressan­ts, mais comme ils sont enfouis sous des idées toutes faites et pas toujours vraies, on perd de vue votre objectif qui vise à réveiller vos semblables pour qu’ils prennent leurs affaires en main. Quand votre réflexion sera mieux articulée, réécrivez-moi.

Le bonheur après le désastre

J’ai vécu une bonne partie de mon enfance dans des familles où je fus brassée plus souvent qu’à mon tour. La DPJ avait pris charge de moi, enfant de mère alcoolique. L’endroit où je fus la plus heureuse, c’est quand je fus placée dans une ferme où j’ai senti la paix de l’environnem­ent comme la paix dans le foyer. J’aimais l’air pur, les animaux et le paysage qui m’entourait. Mais dès que j’aimais un endroit, les intervenan­ts de la DPJ venaient me chercher pour m’emmener ailleurs.

À 18 ans je me suis inscrite à des cours du soir afin de terminer mes études. Par la suite, la chance a enfin pointé son nez en la personne d’un homme qui s’est avéré être l’homme de ma vie. Il m’a toujours protégée et respectée. On jase, on discute et j’apprends encore aujourd’hui grâce à lui. J’ai mis une croix sur ma famille, car ma mère boit toujours et ma soeur me dénigre. J’ai deux enfants avec mon mari et notre bonheur est total au sein de sa famille à lui qui fut des plus accueillan­tes à mon endroit. Si je regarde en arrière, je peux dire que oui, ce fut difficile par moments, mais qu’avec la foi j’ai traversé ça avec dignité. Un de mes grands bonheurs : marcher en forêt pour respirer l’air pur. Marie

Bien peu de vies humaines sont linéaires. Et dites-vous qu’il faut souvent traverser de grandes épreuves pour être en mesure d’apprécier la vie à sa juste valeur et nous donner la capacité de rompre sans remords avec ceux qui rendent notre vie toxique.

Penséedujo­ur C’est bien souvent plus dans les petites choses que dans les grandes que l’on connaît les gens courageux. – Baldassare Castiglion­e

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