Le Journal de Quebec

Les échos de Bergie

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David Desharnais le héros

Quel bonheur de voir David Desharnais marquer le but victorieux en prolongati­on jeudi soir dernier pour permettre aux Oilers de prendre les devants 3-2 dans leur série face aux Sharks. C’est un autre chapitre à son conte de fées. Toute sa carrière, il a été laissé à lui-même. Autant chez les midgets, au niveau junior et maintenant dans la LNH, il a toujours su se relever après une épreuve. Tout le crédit lui revient. On lui a toujours parlé de sa taille, qu’il n’y avait pas de place pour ce genre de joueur dans la Ligue nationale de hockey. Malgré tout ça, il a su faire sa place avec le Canadien de Montréal et il est encore, à ce jour, probableme­nt le joueur de centre qui a le mieux fait produire Max Pacioretty. Pendant ce temps, le Canadien continue d’aligner Tomas Plekanec…

La valeur de Fleury en hausse

Une autre belle histoire que celle de Marc-andré Fleury, qui profite de la blessure à Matt Murray pour revenir devant le filet et aider les Penguins à vaincre les Blue Jackets de Columbus en cinq parties. Il faut donner du crédit au directeur général des Pens, Jim Rutherford, pour avoir travaillé avec Fleury afin de le garder à Pittsburgh. En ce moment, le jeu du gardien québécois ne fait qu’augmenter sa valeur à travers le circuit. Quand on regarde ce qui s’est produit à Calgary, on réalise que des équipes ont des besoins criants devant le filet. Imaginez s’il réussit à mener les Penguins à la Coupe Stanley…

Bien fait par les Sabres

Je n’aime jamais quand un entraîneur perd son emploi dans la LNH, mais je ne suis pas contre la décision du propriétai­re des Sabres, Terry Pegula, de congédier Dan Bylsma et le directeur général, Tim Murray. Malgré l’ajout de plusieurs jeunes joueurs de talent, les Sabres ont encore manqué les séries éliminatoi­res. Le propriétai­re a perdu patience et on peut le comprendre. D’ailleurs, je n’aime pas le fait qu’on confie constammen­t des mandats de cinq ans aux directeurs généraux. Ce faisant, on permet à des hommes comme Tim Murray d’acheter du temps en mettant les déboires de l’équipe sur la faute de la jeunesse alors que les entraîneur­s ne sont jugés que par les victoires.

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