Ashton Leblond brise le silence sur sa dépression
La réflexion d’ashton Leblond sur la succession de son entreprise se poursuit. Le fondateur compte rester en selle au moins jusqu’en 2019, ce qui correspond au 50e anniversaire de la chaîne.
M. Leblond a déjà refusé des offres d’achat, notamment du Groupe MTY de Montréal.
«On a vécu la fin de Jardin Mobile qui a été vendue à un groupe et l’on voit ce que c’est devenu aujourd’hui. Je veux que ce soit mon personnel qui reprenne les rênes de l’entreprise. Il l’opère déjà comme si elle leur appartenait. Ils sont capables de maintenir ce qui est bâti et de le faire grandir», a partagé l’homme d’affaires.
Le respect des employés est ce qu’il y a de plus important à ses yeux et il souhaite la continuité à ce chapitre.
D’ailleurs, au cours de sa carrière, il n’a élevé la voix qu’une seule fois envers une employée et il l’a aussitôt regretté.
EXPANSION À VENIR
À deux reprises, dans les années 1980, M. Leblond a tenté de percer le marché de Montréal, mais sans succès.
«Je suis capable de dire que j’ai mal choisi mes emplacements. J’aurai dû viser davantage le sud de Montréal. Dans les années qui ont suivi, ça ne me tentait plus. J’ai préféré me concentrer à Québec.»
L’expansion de la chaîne n’est pas terminée. M. Leblond laisse toutefois à ses successeurs le soin de définir les stratégies.
Au cours des derniers mois, l’entreprise a acheté un entrepôt dans le parc industriel de Vanier pour y aménager une cuisine centrale et une usine de transformation de pommes de terre pour un investissement total de 5 M$.