Un hommage bien mérité
Bien qu’il ne dirige plus d’équipe, Brian Towriss a été l’invité d’honneur du banquet
Entouré de ses pairs lors du banquet du Défi Est-ouest, Brian Towriss a reçu un hommage qui l’a touché droit au coeur.
Remercié de façon cavalière après 33 années à la barre des Huskies de la Saskatchewan, Towriss est l’entraîneur le plus victorieux au pays avec 196 gains. «Je suis content qu’on m’ait invité au Défi Est-ouest et qu’on m’ait rendu hommage, a dit Towriss. C’est très gentil qu’on ait pensé à moi et je vais me souvenir de cette soirée.»
Ses collègues Glen Constantin, du Rouge et Or de l’université Laval, et Greg Marshall, des Mustangs de Western, ont rendu hommage à Towriss en le présentant comme le doyen de tous les entraîneurs.
«Quand on parle de légende du football universitaire, le premier nom qui me vient à l’esprit c’est Brian, a souligné l’entraî- neur-chef des Ravens de Carleton, Steve Sumarah. C’est incroyable tout ce qu’il a accompli.»
ANNONCE MALADROITE
Même s’il estime que le moment était venu de partir, avec tous les changements qui ont frappé le programme des Huskies, Towriss convient que les choses auraient pu se passer différemment. Les Huskies ont annoncé le départ de Towriss par voie de communiqué avant le congé des Fêtes. Le recteur s’est par la suite excusé du manque de tact à l’égard de «BT», comme le surnomment ses pairs.
«Ils n’ont pas très bien géré la situation. Avec la mise en place d’une nouvelle structure de gouvernance, d’un nouveau doyen de la faculté de kinésiologie et un nouveau directeur des sports, c’était le temps que je parte. Je savais que je n’allais pas être là pendant encore cinq ans.»
Vainqueur trois fois de la Coupe Vanier, mais défait à ses huit dernières sorties en séries éliminatoires, Towriss a encore la passion du coaching. «Je ne vais pas m’en- nuyer du recrutement et des 10 heures par jour pendant 10 mois que je consacrais au football, mais la relation avec les joueurs, les entraînements et les parties vont me manquer. Je vais aller aux parties, mais je vais rester à l’écart.»
«Ce n’est pas encore décidé, où je vais aller, mais je vais participer à un camp d’entraînement comme entraîneur invité. Possiblement en Ontario. En 2018, je pense être de retour comme adjoint avec un programme de l’ouest. Ce ne sera pas les Huskies!»
BONNE DÉCISION
S’il n’a pas apprécié la façon de procéder pour l’écarter, Towriss est très heureux de l’embauche de son adjoint Scott Flory.
«Si j’avais pu choisir mon successeur, c’est Scott que j’aurais choisi. Il comprend la culture des Huskies. Nous avons la même philosophie, mais il va apporter sa touche personnelle.»