Le Journal de Quebec

Un hommage bien mérité

Bien qu’il ne dirige plus d’équipe, Brian Towriss a été l’invité d’honneur du banquet

- Richard Boutin l Rboutinjdq crichard. boutin @quebecorme­dia.com 418.683.1573 2289

Entouré de ses pairs lors du banquet du Défi Est-ouest, Brian Towriss a reçu un hommage qui l’a touché droit au coeur.

Remercié de façon cavalière après 33 années à la barre des Huskies de la Saskatchew­an, Towriss est l’entraîneur le plus victorieux au pays avec 196 gains. «Je suis content qu’on m’ait invité au Défi Est-ouest et qu’on m’ait rendu hommage, a dit Towriss. C’est très gentil qu’on ait pensé à moi et je vais me souvenir de cette soirée.»

Ses collègues Glen Constantin, du Rouge et Or de l’université Laval, et Greg Marshall, des Mustangs de Western, ont rendu hommage à Towriss en le présentant comme le doyen de tous les entraîneur­s.

«Quand on parle de légende du football universita­ire, le premier nom qui me vient à l’esprit c’est Brian, a souligné l’entraî- neur-chef des Ravens de Carleton, Steve Sumarah. C’est incroyable tout ce qu’il a accompli.»

ANNONCE MALADROITE

Même s’il estime que le moment était venu de partir, avec tous les changement­s qui ont frappé le programme des Huskies, Towriss convient que les choses auraient pu se passer différemme­nt. Les Huskies ont annoncé le départ de Towriss par voie de communiqué avant le congé des Fêtes. Le recteur s’est par la suite excusé du manque de tact à l’égard de «BT», comme le surnomment ses pairs.

«Ils n’ont pas très bien géré la situation. Avec la mise en place d’une nouvelle structure de gouvernanc­e, d’un nouveau doyen de la faculté de kinésiolog­ie et un nouveau directeur des sports, c’était le temps que je parte. Je savais que je n’allais pas être là pendant encore cinq ans.»

Vainqueur trois fois de la Coupe Vanier, mais défait à ses huit dernières sorties en séries éliminatoi­res, Towriss a encore la passion du coaching. «Je ne vais pas m’en- nuyer du recrutemen­t et des 10 heures par jour pendant 10 mois que je consacrais au football, mais la relation avec les joueurs, les entraîneme­nts et les parties vont me manquer. Je vais aller aux parties, mais je vais rester à l’écart.»

«Ce n’est pas encore décidé, où je vais aller, mais je vais participer à un camp d’entraîneme­nt comme entraîneur invité. Possibleme­nt en Ontario. En 2018, je pense être de retour comme adjoint avec un programme de l’ouest. Ce ne sera pas les Huskies!»

BONNE DÉCISION

S’il n’a pas apprécié la façon de procéder pour l’écarter, Towriss est très heureux de l’embauche de son adjoint Scott Flory.

«Si j’avais pu choisir mon successeur, c’est Scott que j’aurais choisi. Il comprend la culture des Huskies. Nous avons la même philosophi­e, mais il va apporter sa touche personnell­e.»

 ??  ?? Signe que la relation entre les deux hommes est toujours excellente, Brian Towriss a regardé le Défi Est-ouest en compagnie de son successeur Scott Flory ( à droite).
Signe que la relation entre les deux hommes est toujours excellente, Brian Towriss a regardé le Défi Est-ouest en compagnie de son successeur Scott Flory ( à droite).
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