Le Journal de Quebec

Un attaquant en priorité ?

-

À partir du moment où le directeur général Marc Bergevin a claironné que Carey Price va demeurer avec le Canadien, l’interrogat­ion des amateurs, et d’un peu tout le monde en fait, demeure: devra-t-on consentir au gardien une entente de plusieurs saisons (possibleme­nt huit ans), à raison de 10 millions de dollars par année?

Une question qui soulève bien des arguments, mais aussi qui remet en question les conséquenc­es d’accorder un contrat aussi imposant à un gardien.

Je vous ai énuméré, il y a quelques semaines, la liste des gardiens impliqués dans les séries. Un seul touchait 8 M$ et c’était Henrik Lundqvist (avec un salaire de $8,5 M$).

Son contrat va prendre fin en 2020-2021. Il a 35 ans et dans l’évaluation de l’équipe après l’éliminatio­n face aux Sénateurs d’ottawa, on est persuadé que les décideurs des Rangers se retrouvent dans un cul-de-sac. Lundqvist a perdu de son lustre et aucune équipe ne voudra d’un gardien âgé de 35 ans.

SEULEMENT 29 ANS MAIS...

Dans le cas de Price, vous me direz qu’il n’a que 29 ans, mais il aura tout près de 31 ans lorsque entrera en vigueur sa prochaine entente. Sera-t-il aussi solide dans cinq ans? Et croit-on qu’il pourra mener le Canadien à la coupe Stanley sans un joueur de centre de premier plan?

Les équipes ayant remporté le titre au fil des huit dernières années, comme le soulignait, vendredi, Jean-charles Lajoie de 91,9 sports, misaient toutes sur un joueur de centre de haut niveau: Eric Staal, Pavel Datsyuk, Sidney Crosby, Patrice Bergeron, Anze Kopitar, Jonathan Toews, Evgeni Malkin, Ryan Getzlaf, Henrik Zetterberg sans oublier des ailiers comme Patrik Kane, Phil Kessel et Jeff Carter qu’on peut employer à toutes les positions en attaque… et on pourrait ajouter bien d’autres noms.

De quoi faire réfléchir? Dix millions de dollars à un seul joueur est un salaire qui influence la gestion de l’équipe et qui amenuise le pouvoir d’achat.

Newspapers in French

Newspapers from Canada