Carnet Titre TOUJOURS de voyage en présidentiel cap et b.c.
WASHINGTON0.0—5.CHRONIQUE|ONNELEADse fatigue pas d’écrire sur Donald0.0 — 6. Trump CHRONIQUEet sa présitexte dence. Je le remarque par0.0 — 7. CHRONIQUE SOUS-TITRES tout et même dans ce journalci. 0.0 Chacun— 6. CHRONIQUEa son opinion,texte son analyse, son indignation à partager. C’est comme ces images du chauffard de Time Square, jeudi dernier.
On voyait clairement la Honda bourgogne se diriger vers les piétons; on serrait des dents en observant les corps projetés, basculés, retournés comme des poupées. On a tous fait une grimace, mais pas question de fermer les yeux. Les trains qui déraillent, les avions qui s’écrasent et les présidences qui s’effondrent, c’est hypnotisant.
Il y a un filon russe dans les malheurs actuels du président, c’est évident. Une petite veine que les médias et les anti-trump surexploitent et qui va bientôt s’assécher? Ou un gisement suffisamment riche pour conduire tout ce cirque vers l’impeachment? Encore trop tôt pour le dire.
Ce qui n’est plus contestable, c’est qu’il ya — comme l’a souligné Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants — des gens qui veulent nuire au président Trump. Ils le font à coups de fuites, plusieurs par jour, et elles minent petit à petit les fondations de cette jeune administration.
DES FUITES D’UN CÔTÉ, DES FEUX DE L’AUTRE
Pas plus contestable, l’entourage de Donald Trump est composé d’amateurs. Des gens tombés des nues lorsqu’il a été élu et qui peinent autant à gérer un pays qu’à éteindre les feux que l’outsider qu’ils ont suivi s’amuse à allumer, lui aussi, plusieurs fois par jour.
Un exemple parmi d’autres, ces informations classifiées sur des projets d’attentat à bord d’avions, concoctés par l’état islamique, et que le président américain aurait partagé avec le ministre russe des Affaires étrangères lors de son passage par la Maison-blanche. Ces informations venaient des Israéliens, qui avaient expressément demandé aux Américains de les garder secrètes.
Donald Trump aura l’occasion de s’expliquer demain, puisque son voyage le conduira en Israël. Parlons-en, de ce séjour. Les préparatifs ont causé de solides maux de tête à ses hôtes. Le discours, par exemple, que le président devait prononcer à Masada, site symbolique de la résistance juive à l’occupation romaine, a été organisé, reporté, annulé, puis déplacé au Musée d’israël à Jérusalem.
Même improvisation pour la visite de Yad Vashem, le mémorial de l’holocauste: les Israéliens avaient planifié un arrêt complet et solennel; l’équipe du président a exigé que le tour ne dure pas plus de quinze minutes. Rendre hommage, oui, mais faut quand même pas devenir fou!
« AUTANT DE PAIX QUE POSSIBLE… »
Il y a une belle naïveté et une sombre incohérence dans cette Maison-blanche. Tout juste avant de partir, un proche du président est revenu sur les grands enjeux de ce voyage avec un groupe d’une douzaine de correspondants étrangers dont je faisais partie.
Selon ce «senior White House official», comme on doit se limiter à le présenter, la présidence Trump a deux grands objectifs sur la scène internationale: «mettre fin à autant de guerres et de conflits possibles» et «développer au maximum le commerce mondial». Le contrat de 110 milliards de dollars en vente d’armements signé hier avec l’arabie saoudite répond peut-être au second objectif, mais certainement pas au premier.
Donald Trump est entouré d’amateurs pour gérer sa présidence, mais dans cette MaisonBlanche qui se cherche, certains, de toute évidence, savent très bien où ils s’en vont.