Gravement brûlés par un shooter en feu
Deux jeunes à l’hôpital après une soirée bien arrosée
Une soirée bien arrosée s’est terminée à l’hôpital pour deux jeunes qui ont été gravement brûlés au haut du corps par de l’alcool flambé dans la nuit de lundi à hier.
La scène s’est déroulée à l’intérieur d’un logement de la rue Bouchette, dans le secteur Limoilou. Plusieurs jeunes se trouvaient sur place lorsque les policiers ont été contactés vers minuit pour venir en aide à une jeune femme de 17 ans et à un jeune homme de 20 ans gravement brûlés au visage.
Selon le propriétaire de l’immeuble rencontré sur place, hier après-midi, un bête «accident de beuverie» serait en cause.
«Il y avait un party et un des jeunes sur place était vraiment en boisson. Il aurait versé de l’alcool à 94% sur la tête des deux autres», raconte l’homme qui a préféré ne pas être identifié. C’est à ce moment que l’alcool a flambé, pour une raison qui demeure inconnue.
DES SÉQUELLES À VIE
Ce dernier a eu des détails sur l’incident après avoir rencontré la mère de son locataire alors qu’elle venait prendre des vêtements pour son fils, toujours hospitalisé.
«Elle m’a montré des photos. Il est brûlé sur le côté du visage, mais ses cheveux avaient l’air corrects. Il devrait s’en tirer pas si pire», explique le propriétaire.
La situation serait par contre tout autre pour la jeune fille de 17 ans. Selon les ambulanciers de la CTAQ intervenus sur les lieux, elle serait brûlée aux deuxième et troisième degrés sur 30% de son corps.
«Ils parlaient de greffes de peau ce matin, c’est vraiment plus sérieux. C’est terrible de voir une jeune fille qui n’avait rien demandé se retrouver dans une histoire de même. Elle va garder des séquelles à vie», se désolait l’homme, rencontré par Le Journal.
ENQUÊTE OUVERTE
Le Service de police de la ville de Québec a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette histoire.
«Des techniciens en identité judiciaire se sont rendus sur place et tous les témoins qui étaient présents seront rencontrés dans le cadre de l’enquête pour s’assurer qu’il n’y a aucun élément criminel», explique le porte-parole du SPVQ, Pierre Poirier.