Le Journal de Quebec

Quoi faire pour une voisine dans le trouble?

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J’habite dans HOMA. Ma voisine de pallier est une dame âgée qui réside ici depuis longtemps. Malheureus­ement les gens de son âge sont devenus rares et elle n’a pas d’amis. Je m’occupe d’elle en lui rendant des petits services à l’occasion. Sa famille ne la visite pas non plus, si ce n’est un fils dans la cinquantai­ne qui vient la voir de temps en temps. C’est alors que j’entends des bruits inhabituel­s qui donnent l’impression qu’il la bouscule. Par la suite, elle se fait invisible pendant quelques jours.

Une fois, alors que je lui avais offert de l’emmener à l’épicerie dans ma voiture, je me suis permis de lui poser quelques questions sur sa vie et ses activités en faisant allusion aux visites de son fils. Elle s’est alors mise à pleurer en s’excusant. Le peu qu’elle m’a dit m’indique que ce garçon, quand même plus que majeur, abuse d’elle en venant lui soutirer de l’argent. Que fait-on quand on détient ce genre de secret?

Voisine inquiète

Une chose est certaine, on ne la garde pas pour soi sans rien faire. Un signalemen­t à la ligne Aideabus-ainés au (1-888) 489-2287 serait déjà un pas dans la bonne direction. Vous pourriez faire pareil au Centre intégré de santé et de services sociaux de votre coin. Je souligne justement que dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la maltraitan­ce des aînés le 15 juin prochain, « Le comité lavallois en abus et violence envers les aînés organise une marche qui partira du Parc des Prairies de Laval à 9h. Pour info : clava.qc.ca. Je parraine d’ailleurs cette marche.

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