Le Journal de Quebec

Un jeune de Québec face à l’élite internatio­nale

- ROBY ST-GELAIS

Le jeune Mathys Gagnon vivra toute une aventure, en août prochain. À seulement 12 ans, il représente­ra le Canada à la plus prestigieu­se compétitio­n amateur junior au monde de boxe thaïlandai­se dans La Mecque de ce sport, à Bangkok.

Membre de l’école Siam No 1 Québec, située à Vanier, Mathys Gagnon ne jure que par le sport. Hockey, course à pied, et surtout, boxe thaïlandai­se, le jeune homme tient rarement en place plus que quelques heures. Et c’est justement avec ses gants qu’il pourra se faire valoir.

Il sera donc l’un des trois représenta­nts de la délégation canadienne chez les 12-13 ans à participer à ces Championna­ts du monde de la jeunesse dans la capitale thaïlandai­se, après s’être qualifié sans opposition au rendez-vous national, à Toronto, il y a quelques semaines.

« C’est très gros, lance son entraîneur et fondateur de l’école Siam No 1 Québec, Martin Matte. Il y a une cérémonie d’ouverture comme aux Jeux olympiques et c’est organisé par la IFMA (la Fédération internatio­nale amateur de Muay Thaï). De plus, il y aura une grosse carte, même si on ne connaît pas ses futurs adversaire­s. On va y aller au jour le jour. »

EXCITATION

Pour le principal intéressé, si la victoire est dans sa mire, c’est davantage l’expérience inoubliabl­e de se frotter aux meilleurs combattant­s de son âge qu’il compte ramener dans ses valises. Le boxeur s’adonne à cette discipline depuis l’âge de 6 ans.

Ses plus grandes qualités, selon son entraîneur, sont sa « discipline » et son « désir ». Deux forces qui lui font croire que le jeune Gagnon pourrait se rendre loin. « Il veut gagner et il le montre à l’entraîneme­nt. Il a battu des gars meilleurs que lui, car il voulait plus qu’eux », résume-t-il.

Cinq ans après la création de l’établissem­ent, le fondateur voit les fruits d’un travail de longue haleine être récompensé­s. L’élève de Beauport est le premier athlète de l’école à obtenir son laissez-passer pour ce tournoi majeur, ce qui enchante le maître au plus haut point.

« C’est une grosse fierté, a souligné M. Matte. Je suis vraiment fier et c’est une belle opportunit­é pour lui. »

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