Le Journal de Quebec

Baptême des Plaines pour Gabrielle Shonk

Gabrielle Shonk ne pensait pas chanter sur les Plaines si tôt dans sa carrière

- Cédric Bélanger l cedricbela­nger

Un à un, les rêves de Gabrielle Shonk se réalisent. Après avoir signé un contrat avec la multinatio­nale Universal, l’auteure-compositri­ce-interprète de Québec ajoutera une ligne toute spéciale dans son curriculum vitae quand elle lancera la soirée country sur les plaines d’abraham, le 10 juillet.

« C’est un fantasme qui se réalise pas mal plus tôt que je ne le pensais », lance Shonk.

Plus tôt est un euphémisme si on tient compte que cette ancienne candidate de La Voix n’aura même pas encore mis sur le marché son premier album quand elle se produira avant Kelsea Ballerini et Lady Antebellum au Festival d’été.

L’histoire de Gabrielle Shonk, fille du musicien de blues américain Peter Shonk, fournit la preuve que la ténacité finit souvent par payer. Après avoir enregistré son premier album par ses propres moyens, elle a cogné aux portes de toutes les maisons de disque, mais on lui a fait la sourde oreille.

Le vent a viré de bord quand elle a mis en ligne le vidéoclip du single Habit. Conquis par sa voix et la qualité de la chanson, plusieurs récalcitra­nts ont rappliqué. Et c’est Universal qui a remporté la mise.

« J’ai eu des coups de coeur avec des personnes différente­s dans chacun des labels que j’ai rencontrée­s. Mais l’intérêt manifesté du côté de Toronto m’ouvrait la porte sur le Canada anglais. J’y ai pensé longtemps parce qu’on entend plein d’histoires d’horreur à propos des majors sauf que c’est le genre d’opportunit­é qui ne passe pas dix fois dans une vie », confie celle qui a été séduite par sa rencontre avec le président de la compagnie, Jeffrey Remedios.

« C’est un leader incroyable, qui est tout nouveau avec Universal. Ça fait deux ans qu’il est le président. Il a compris le projet comme personne d’autre le comprenait. C’est lui qui a fondé l’étiquette indie Arts & Crafts. Pour moi, c’est le meilleur des deux mondes d’avoir une tête indie à la tête d’une grosse compagnie comme Universal. »

L’ALBUM À L’AUTOMNE

Outre le dossier maison de disques, Gabrielle Shonk a dû trouver les bonnes personnes pour gérer le volet business de sa carrière. Elle s’est notamment associée au Festival d’été pour la gérance.

Tout ceci réglé, elle peut songer à la sortie de son album, qui est quand même prêt depuis la première moitié de l’année 2016 et qu’on pourra enfin entendre à l’automne.

« Il a fallu prendre le temps de mettre les choses en place. C’est mon premier album alors je n’avais jamais fait ça. Même chose pour ma gérance. On apprend tous sur le tas. »

UN SHOW POUR CONVAINCRE

Dans le processus d’apprentiss­age, Shonk aura droit à un cours accéléré au FEQ quand elle se retrouvera devant une mer de festivalie­rs qui, pour la grande majorité, ne la connaissen­t ni d’ève ni d’adam.

« Je ne fais que ça des shows pour convaincre le monde », dit-elle en riant à l’idée de chanter devant des fans de musique country.

« C’est facile de se laisser impression­ner et intimider par des situations comme ça, et je ne dis pas que je ne le serai pas, mais le but, c’est d’être moi-même et souhaiter que la magie se passe. »

« Le but est d’être moi-mêmeet souhaiter que la magiesepas­se » – Gabrielle Shonk

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PHOTO COURTOISIE DRAGOS CHIRIAC Avant même d’avoir lancé un premier album, Gabrielle Shonk aura son baptême des plaines d’abraham lors de la soirée country du Festival d’été.
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