Le retour du grand spectacle salué par le public
Il aurait fallu plus qu’une averse pour venir à bout des sourires et de la bonne humeur des spectateurs qui se sont présentés par milliers au retour du grand spectacle du 1er juillet sur les plaines d’abraham, à Québec, pour les 150 ans du Canada.
La renaissance de cette tradition, pour cette année du moins, a été à maintes reprises saluée par les gens sur place. « C’est une excellente idée. Ça permet de faire une sortie en famille et de se regrouper avec des gens du Québec et d’ailleurs », estimait Jean-pierre Pelletier.
Patrice Amyot, lui, disait appuyer le retour annuel du concert, dans lequel le gouvernement canadien vient d’investir quelque 500 000 $. « C’est cher, mais c’est le fun. On a beaucoup de bons groupes canadiens, alors je ne pense pas qu’on manquerait d’artistes », mentionnait-il.
L’énergie des têtes d’affiche canadiennes et l’équilibre des univers sonores ont convaincu la foule. Si les Ontariens de Billy Talent étaient fortement attendus, tout comme Metric, dont les membres ont été accueillis par acclamation, plusieurs spectateurs s’étaient spécifiquement déplacés pour les artistes francophones.
NOMBREUX TOURISTES
Un nombre étonnant de touristes, canadiens ou pas, sont eux aussi venus s’imprégner de l’ambiance festive. « En plus de faire la fête, on peut visiter la ville, donc c’est cool », s’exclamait ainsi le Français Julien Grossin.
Runjoo Giri, de Toronto, avait pour sa part envisagé de se rendre aux célébrations à Ottawa, mais s’est ravisée en raison du nombre important de personnes attendues et de la sécurité omniprésente. Elle affirme ne pas regretter son choix après avoir visité la capitale québécoise.
Lors de l’annonce de l’événement, en mai dernier, le directeur de la programmation Louis Bellavance avait expliqué que le spectacle avait été pensé comme s’il s’agissait d’une douzième soirée du Festival d’été.
La même impression se dégageait sur le site des plaines et dans les rues du centre-ville, où l’on avait aussi le coeur à la fête.
La portion commerciale de Grande Allée était d’ailleurs piétonne pour assurer la sécurité du public, alors que sur René-lévesque, les parcours à haute fréquence du Réseau de transport de la capitale circulaient comme lors des grands événements.