Le Journal de Quebec

Delaforêt àl’assiette

Le chef du Cochon Dingue de Lévis a troqué la foresterie pour la restaurati­on

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On peut affirmer avec humour que Pierre Gagnon est le plus « Dingue » des chefs, puisqu’en 15 ans, il a fréquenté les cuisines de tous les restaurant­s Cochon Dingue, jusqu’au petit dernier à Lévis, où il est présenteme­nt le chef.

Amoureux de la nature, du bois et de la pêche, Pierre Gagnon se destinait à une carrière dans la forêt, jusqu’à ce qu’il constate, à la fin de ses études en foresterie, qu’il appréciait davantage « la nature pour les loisirs que pour y travailler ».

Ce changement de cap l’a guidé vers le domaine de la restaurati­on, qui l’interpella davantage. « L’ambiance du resto, de la cuisine, le travail d’équipe, le sentiment de bien nourrir les clients qui repartent satisfaits... », voilà ce qui a créé le déclic chez M. Gagnon.

C’est à la polyvalent­e Arvida à Chicoutimi qu’il a fait ses études dans le métier. « Je voulais avoir mes certificat­ions. Tant qu’à entreprend­re quelque chose, il ne faut pas le faire à moitié », affirme le chef.

LE GOÛT DU DÉFI

Avant d’être accueilli dans le Groupe Restos Plaisirs, M. Gagnon a fréquenté plusieurs cuisines, dont celle du Deauville à Chicoutimi, du Holiday Inn à Saguenay (devenu Delta) et de l’hôtel La Saguenéenn­e.

Arrivé à Québec en 2002, il a occupé successive­ment le poste de sous-chef du Cochon Dingue Maguire, puis celui de chef aux Cochon Dingue René-lévesque, Champlain, Lebourgneu­f et aujourd’hui Lévis.

Le défi de prendre part à l’ouverture du petit nouveau situé au 1170, rue de Courchevel, au Carrefour Saint-romuald, l’a grandement animé.

Des plans de la cuisine sur papier jusqu’à l’embauche du personnel avant même que le local soit prêt, en passant par l’achat du matériel et de l’équipement, ce fut un enrichissa­nt apprentiss­age qui a tenu le chef occupé pendant quelques mois.

UN BON PÉDAGOGUE

Maintenant que le restaurant de 299 places (181 à l’intérieur et 118 sur la terrasse en saison) est ouvert, M. Gagnon déploie les talents de chacun des membres de son équipe, leur permettant de s’impliquer dans le succès de la cuisine, toujours dans la bonne humeur et en transmetta­nt ses connaissan­ces, tel un bon pédagogue.

« Mon plus grand plaisir, c’est le coup de feu. Pendant les heures de service, on peut faire 150 clients en 45 minutes », affirme le chef, qui aime autant cette adrénaline que l’ambiance paisible de la forêt.

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