Non mais ça va faire taper sur les belles-mères!
Je ne sais pas ce qui se passe avec les jeunes couples du Québec, mais je constate que le respect de la « belle-mère » est une chose bafouée. On la trouve embarrassante, on la dénigre, on lui fait porter la responsabilité de ce qui va mal, et quand on manque d’arguments, on la prive de ses petitsenfants. Non, mais qu’est-ce qu’on a fait pour être aussi mal considérées? Pourquoi nos brus nous haïssent-elle? Pourquoi nos fils ne prennent-ils pas notre défense?
Je me réfère à cette belle-mère qui vous a écrit pour savoir comment agir avec sa belle-fille qui n’aime pas les rapprochements qu’elle tente de faire avec son petit-fils. Elle sent qu’elle fatigue sa belle-fille, et que cette dernière en guise de représailles refuse de lui rendre visite. Et le fils en plus qui ne dit rien pour excuser le comportement de sa femme.
On a le droit comme grand-mère de jouer notre rôle. La loi nous y autorise. C’est quand même un comble de devoir se battre pour l’exercer. Je suis dans une situation similaire à celle de cette femme et je commence à en avoir marre de voir mon fils prendre pour sa femme et ne rien faire pour qu’elle m’accepte. Je n’ai moi aussi qu’un seul petit-fils et il faudrait que je cède aux désirs d’une jeune mère qui a peur de perdre son enfant à mon profit, alors que tout ce que je veux c’est d’avoir le droit de le voir. Et vous Louise, avec la façon que vous avez eue de dire à cette femme d’analyser son propre comportement pour cibler le pourquoi de sa rivalité avec sa belle-fille, vous m’avez tapé sur les nerfs. Pourquoi ce serait toujours la belle-mère qui a tort?
Belle-mère fière de son statut de belle-mère
Je n’ai pas du tout accusé cette personne. Je lui ai simplement donné des pistes de réflexion pour qu’elle parvienne à cibler ce qui va mal entre elle et sa bru et qu’elle apporte des correctifs pour améliorer la situation. Si elle modifie son comportement, il y a des chances que sa bru fasse de même. Du moins n’aura-t-elle plus aucune raison de ne pas le faire. En ce qui vous concerne, si vous cessiez de ne voir votre rôle de grand-mère qu’en fonction du droit pour le voir en fonction d’une relation interpersonnelle, ne pensez-vous pas que cela contribuerait à améliorer la situation?