Le Journal de Quebec

Hausse du risque de feux de forêt

- ANTOINE LACROIX

Le Québec a connu près de 200 feux de forêt de moins que sa moyenne des 10 dernières années depuis le début de l’été, mais la situation pourrait être appelée à changer durant les prochains jours.

Avec la températur­e assez sèche, la hausse du mercure et le peu de précipitat­ions prévues, les risques d’incendie seront élevés dans une bonne partie de la province au cours des jours à venir, prévient la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

« On parle du Nord-du-québec, de l’abitibi-témiscamin­gue, de l’outaouais. Et ça devient extrême dans le cas du Bas-saint-laurent et de la Gaspésie », affirme Émilie Bégin, agente d’informatio­n et de prévention à la SOPFEU.

ANNÉE MOINS OCCUPÉE

« La météo influence beaucoup nos prévisions. Si de la pluie est prévue, les risques diminuent. Il faut souligner que, dans plusieurs secteurs, le sol est plutôt sec, ce qui aide pour les feux », poursuit-elle.

L’année 2017 est plutôt calme par rapport à la moyenne des 10 dernières années. Jusqu’ici, 176 feux se sont déclarés sur le territoire de la SOPFEU, comparativ­ement à 374 à pareille date en moyenne.

Les feux de 2017 ont ravagé 6511,8 hectares. À lui seul, le feu plus important de l’année en a brûlé 4951,5. Toujours selon la moyenne des 10 dernières années, on dénombre habituelle­ment 61131,6 hectares détruits par les flammes à cette date.

« C’est presque 10 fois moins, se réjouit Émilie Bégin. Les pompiers sont intervenus rapidement et c’est un bon travail d’équipe avec le public qui nous tenait informés. »

« On compte aussi sur le public pour faire bien attention, surtout dans les prochains jours. Donc, lorsqu’on fait des feux, ne jamais les laisser sans surveillan­ce et toujours s’assurer d’avoir bien éteint le tout », rappelle l’agente de prévention, soulignant que 70 % des feux de forêt sont d’origine humaine.

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