Réponse À « LE parfois terrible appel DE l’amour »
Je suis parfois abasourdie par la teneur de certaines lettres qui paraissent dans votre chronique. Il importe de savoir remettre son propre jugement en question et reconnaître que les autres peuvent ne pas partager notre point de vue. Mais dans le cas de « Lectrice assidue » qui signait la lettre en titre, force est d’admettre qu’elle manque profondément de jugement.
Avoir l’esprit assez tordu pour penser que l’ex-mari et père de deux enfants de sa propre soeur puisse représenter LE géniteur idéal pour elle qui n’a trouvé personne pour procréer avant d’être ménopausée, est sérieusement décourageant. Elle aura beau user des meilleurs arguments, le bon sens de base décrète que ce serait une grave erreur d’agir ainsi.
Cela ne se fait pas! Ne lui est-il pas passé par la tête que la soeur en question pourrait avoir un sens fort déficient de la famille pour ne pas avoir eu d’enfants plus jeune alors que c’était le temps et pour se foutre d’aussi évidente façon de l’impact qu’aurait son geste sur toute sa famille? Comment ne pas concevoir que le bien-être psychologique d’enfants déjà existants, lequel est lié à la santé psychologique de leur mère qui risquerait d’être démolie de voir sa propre soeur enfanter de son ex-mari et père de ses enfants, prime sur le droit d’en mettre d’autres au monde?
En quel honneur « Lectrice assidue » peut-elle affirmer que cette avenue est la seule disponible pour cette femme? Soyons francs, en tant que femmes, nous ne sommes jamais acculées au point de ne pouvoir faire des enfants seulement avec l’exconjoint de notre soeur. Et si tel est le cas, il y a assurément de fichues bonnes raisons pour s’être ramassée dans pareil cul-de-sac.
Tout comme je comprends qu’à un certain âge on ressente l’urgence des dernières opportunités à donner la vie, certaines circonstances demeurent quand même à proscrire. Mais cela semble passer au-dessus des considérations de ladite soeur et de la « Lectrice assidue ». Par chance, le père semble avoir un ultime instinct qui l’a prévenu d’un danger potentiel puisqu’il vous a écrit Louise pour avoir votre avis. Espérons, comme vous dites, qu’il fasse le bon choix, soit le chox ÉTHIQUE POSSIBLE. Élyse
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