Prestation tout en couleur
Fitz and The Tantrums en 1re partie de Onerepublic
Fitz and The Tantrums sait faire lever une foule. La prestation colorée du groupe américain était la mise en bouche parfaite au spectacle de Onerepublic, hier, au Centre Vidéotron.
Si vous ne connaissez pas la formation, vous connaissez assurément un de ses refrains. Déjà un groupe établi avec trois albums, Fitz and The Tantrums a quelques solides hits dans sa poche, sur lesquels le public a pu s’époumoner.
Ils repartiront d’ici assurément avec un bon supplément de fans. Leur musique joyeuse et festive, une pop qui n’est pas sans rappeler les « seventies », où fusionnent parfaitement saxophone, piano et synthétiseur, a comblé la foule.
Les premières mesures rythmées de Get Right Back ont tout de suite plongé le public dans une ambiance dansante, alors que Michael Fitzpatrick, qui forme un duo au-devant de la scène avec l’étourdissante Noelle Scaggs, arpentait la scène.
On a eu droit à la version bilingue du succès Out Of My League, où a brillé le saxophoniste James King, avant un succès des débuts, Moneygrabber.
EN FRANÇAIS
La fête s’est poursuivie avec une version de Sweet Dreams (Are Made Of This), reprise d’eurythmics qui sied parfaitement à leur univers. Autre refrain connu que celui de Fools Good, servi en fin de parcours, avant que le public sifflote en choeur sur l’air de la chanson phare de leur répertoire, The Walker.
Le sextuplé en était, après 10 ans de carrière, à son premier spectacle au Québec.
« On a voyagé plein de fois au Canada, mais c’est notre première fois ici. Je vais le dire, c’est la plus belle ville de tout le Canada. Peut-être que ça me rappelle la France », a confié en français Michael Fitzpatrick, dont la mère est originaire de la France.
Nul doute que Fitz and The Tantrums est un groupe qui aura droit, dans un avenir certain, aux grands arénas en tant que tête d’affiche.
JAMES ARTHUR
En toute première partie, on a constaté que James Arthur avait plusieurs fans dans l’assistance. Sans doute que le hit radiophonique Say You Won’t Let Go, interprété après un 30 minutes bien condensé des pièces tirées de ses deux albums et quelques EP, est son laissez-passer pour conquérir l’amérique... le reste de la planète.
Son plus récent extrait qui tourne déjà à la radio, Can I Be Him, lui a procuré son moment magique alors que les cellulaires illuminaient le Centre Vidéotron. Avec une jolie voix écorchée, le gagnant de la 9e saison de X Factor a prouvé qu’il était un « hit maker » fort prometteur.