Le Journal de Quebec

Penséedujo­ur

À propos de chaque désir, il faut se poser cette question : « Quel avantage résultera-t-il si je ne le satisfais pas? »

- - Auteur anonyme

Mariée depuis 30 ans à un homme que j’aime encore plus que tout, j’ai appris il y a un an qu’il avait une maitresse depuis un bout de temps. C’est une de mes amies qui me l’a révélé, car elle en avait marre que je sois la risée de nos amis. Comme moi, nos enfants qui adorent leur père sont encore sous le choc.

J’ai commencé par pleurer, puis je me suis ressaisie et je lui ai demandé de prendre la porte. Mais ça n’a pas calmé ma peine, et je m’en veux de ne pas lui avoir donné la chance de se réhabilite­r. J’ai bien tenté depuis de le ramener sous notre toit, mais il refuse, sous prétexte que c’est fini entre nous. Mais pour moi, rien n’est fini.

Je ne sais plus quoi faire pour le ramener vers moi et je dépéris un peu plus chaque jour. Le pire c’est que je connais sa maitresse puisqu’elle tient le secrétaria­t de son entreprise. Jamais je n’aurais pu me douter qu’elle pouvait ainsi me jouer dans le dos, elle qui me rassurait sur les affaires de mon mari et qui me rendait de menus services à l’occasion.

Je sens que je coule et que je m’installe un peu plus chaque jour dans la dépression avec l’impression que c’est ça qu’il souhaite dans le fond. Ainsi il me sera plus ardu de me défendre pour l’obtention de ma part du patrimoine. Mais ce n’est pas l’argent qui m’intéresse, c’est lui. Je le veux à moi et à moi seule. C’est avec cet espoir que je laisse traîner les choses, même si mes enfants ne me soutiennen­t pas dans cette démarche face à leur père. Donnez-moi un truc pour parvenir à mes fins. Ce n’est quand même pas cette putain qui va gagner sur toute la ligne. Femme désespérée

Ça n’existe pas un tel truc, et faire ainsi traîner les choses en longueur ne sert qu’à accentuer le mal-être de tout le monde. Allez chercher une aide psychologi­que pour passer au travers et cessez d’y mêler vos enfants qui sont coincés dans un conflit de loyauté. Rien dans le mariage ne garantit sa durée à vie, et quand l’amour est mort, il ne faut pas s’accrocher, au risque de détruire le beau qu’il a pu apporter dans une vie.

Mon fils fonctionne très mal depuis qu’il est à l’école primaire. Il a terminé sa première ainsi que sa deuxième année avec des résultats catastroph­iques. Et voilà que son enseignant­e de troisième année a recommandé le redoubleme­nt. Mon conjoint et moi avons accepté la chose, car elle nous avait convaincus que cela permettrai­t à notre fils de parfaire ses connaissan­ces en français pour pouvoir enfin lire et écrire correcteme­nt.

On avait donné notre accord, mais plus l’été avance, plus je doute du bien fondé de cette décision. J’ai tellement peur que mon fils, encore inconscien­t du fait qu’il ne sera pas dans la même classe que ses amis en septembre, ne soit complèteme­nt déboussolé. Mon mari ne veut pas revenir sur notre décision, mais moi je herche des arguments pour inverser la vapeur et l’aider à mieux performer tout en montant en quatrième année. Qu’en pensez-vous? Anonyme

Personnell­ement, j’ai toujours pensé que valait mieux arrêter une démarche mal partie pour la remettre sur ses rails, que poursuivre le voyage avec une roue qui tourne dans le vide. Et si je me fie au commentair­e d’une orthophoni­ste lu sur le net, mon avis est partagé : « Le redoubleme­nt ne règle pas tout, mais il est bien moins nuisible que la promotion dans une classe supérieure aux capacités d’un enfant. » Étant entendu que vous devriez être vigilante pour que votre enfant obtienne tout le support dont il aura besoin pour atteindre le résultat souhaité.

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