Le Journal de Quebec

Beaucoup de prétendant­s mais peu d’élus

- ALAIN BERGERON

MONTRÉAL | La route menant aux Jeux olympiques pour les patineurs de courte piste n’est pas différente des rues de Montréal en été : congestion majeure à prévoir!

Reconnue comme une puissance mondiale, l’équipe canadienne imposera à compter de samedi une compétitio­n à l’interne cruelle pour les prétendant­s qui rêvent des Jeux.

DÉPART DE MARIE-ÈVE DROLET

Seulement cinq athlètes par sexe se qualifiero­nt, une réalité qui peut s’avérer intimidant­e avec autant de gros noms comme Charles Hamelin, Samuel Girard et Charle Cournoyer chez les hommes, ou Marianne St-gelais, Valérie Maltais, Kasandra Bradette et Kim Boutin chez les femmes.

«Ça peut quand même être intimidant. Quand je parle avec des patineurs d’autres pays, ils me disent qu’ils n’ont même pas de sélections olympiques. Ce sont des choix discrétion­naires qui se font parce qu’ils ont peu d’athlètes de haut niveau. Ici, les 16 patineurs sont tous de calibre internatio­nal », observe Pascal Dion, qui vivra ses premières sélections à l’âge de 23 ans.

L’annonce de la retraite de MarieÈve Drolet, le 22 juin dernier, pourrait avoir ouvert une porte. Il ne reste plus que Marianne St-gelais et Valérie Maltais qui se présentent aux sélections avec une expérience olympique, comparativ­ement à quatre hommes avec les frères Charles et François Hamelin, Charle Cournoyer et Guillaume Bastille.

« Je ne vois pas le départ de MarieÈve comme une fille en moins. Je ne pense pas qu’on peut se réjouir de son départ parce qu’elle apportait beaucoup à l’équipe», prétend avec respect la Montréalai­se Namasthée Harris-gauthier.

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