Deux autres manifestants arrêtés
Les clans pro et anti-immigration s’étaient affrontés lors des manifestations du 20 août dernier
Le SPVQ a procédé à l’arrestation de deux suspects relativement aux manifestations qui ont tourné au vinaigre, le 20 août dernier à Québec.
Les deux hommes, âgés de 19 et 20 ans, ont été arrêtés à leur domicile hier matin. Une perquisition a également eu lieu afin d’amasser des éléments de preuve liés aux faits reprochés, indique Étienne Doyon, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Après leur interrogatoire, les deux suspects ont été libérés sous promesse de comparaître.
L’homme âgé de 19 ans devrait être accusé de voies de fait causant des lésions et d’agression armée.
Le deuxième suspect, âgé de 20 ans, devrait comparaître sous un chef de voies de fait causant des lésions.
Le dossier procédera ultérieurement devant la cour municipale de Québec.
CLAN INCONNU
Il n’a pas été possible de savoir si les deux individus arrêtés étaient du clan pro ou anti-immigration.
Jusqu’à maintenant, le militant pro-immigration Jaggi Singh était le seul arrêté relativement à cette manifestation. Il a été arrêté pour entrave et supposition de personne. Il avait alors raconté publiquement s’être identifié comme étant l’ancien joueur des Nordiques Michel Goulet lors de son arrestation. Il doit revenir en cour le 30 novembre prochain.
Singh souhaite que son procès se tienne à l’extérieur de Québec en raison d’un « climat de racisme » qui règne dans la capitale et qui nuirait à l’équité de son procès.
Ses gestes avaient fait réagir Régis Labeaume, le maire qualifiant les agissements de l’activiste et des autres manifestants de la gauche de « crétins ».
« LA LOI »
Rappelons que cette manifestation avait commencé dans le calme, sous supervision policière.
Un peu plus tard, alors que les manifestants pro et anti-immigration ont commencé à s’affronter, le SPVQ a demandé aux gens de se dissiper et a déclaré la manifestation illégale. Plusieurs gestes de violence ont été commis, et l’enquête est toujours en cours.
Appelé à réagir à ces arrestations un peu plus tard en après-midi, le maire Régis Labeaume a été peu loquace. « On applique la loi, ce n’est pas bien compliqué. » - Avec la collaboration
de Stéphanie Martin