B-temia poursuit sa croissance grâce à une compagnie taïwanaise
Wistron devient un actionnaire majeur de l’entreprise de Québec
Une taïwanaise vient soutenir la croissance de B-temia de Québec en injectant des capitaux pour propulser le dermosquelette sur la planète.
Wistron devient un partenaire majeur de B-temia pour le développement du marché médical avec l’appareil motorisé d’assistance à la marche.
La valeur de l’entente n’a pas été dévoilée, mais le président et chef de la direction de B-temia, Stéphane Bédard, a mentionné hier qu’il s’agissait d’une participation majeure.
Le contrôle de l’entreprise reste toutefois aux mains d’un groupe de quatre investisseurs québécois. Le siège social demeure également à Québec.
B-temia a approché certains fonds institutionnels, comme la Caisse de dépôt et placement du Québec qui est restée frileuse face aux risques commerciaux imposés par le niveau de maturité de l’entreprise.
L’entente avec Wistron est la deuxième en importance pour B-temia. En avril dernier, l’entreprise a accordé une licence au géant Lockheed Martin pour l’utilisation de cette technologie novatrice sur les marchés militaire et industriel.
VAGUE D’EMBAUCHES
M. Bédard assure que les emplois seront maintenus. L’entreprise prévoit même une vague d’embauches. Actuellement, près de 25 personnes travaillent à Québec.
« B-temia prépare sa deuxième phase de croissance. C’est le départ d’une globalisation pour nous », a-t-il indiqué.
Wistron Corporation compte près de 90 000 employés à travers le monde. Avec des revenus totalisant près de 25,5 G$ CA, la société est l’un des plus importants manufacturiers d’appareils électroniques et médicaux au monde.
« C’est un partenariat d’affaires. On reste ici et on reste dédiés au développement de produits, au soutien aux ventes et à la fabrication à petite échelle, mais assurément que l’arrivée de Wistron permet une expansion », a précisé M. Bédard.
Avec son produit novateur de classe internationale Keeogo, l’entreprise avait besoin d’un partenaire solide prêt à injecter des capitaux, a-t-il dit.
EN ATTENTE DE LA FDA
Une partie de la production sera exécutée en Asie. Cela devrait permettre de diminuer les coûts de production. Un dermosquelette Keeogo se vend autour de 45 000 $ au Canada.
Cette année, B-temia a vendu une vingtaine d’unités. L’entreprise est dans l’attente d’un feu vert de la part des autorités américaines.
« Cela va très bien. Nous sommes en plein travail avec la Food and Drug Administration. Ils sont très attirés par notre produit. Notre étude clinique démontre d’excellents résultats. On a tous les éléments gagnants pour que cela fonctionne », a-t-il affirmé.
Le Keeogo peut être utilisé par les personnes atteintes d’une maladie dégénérative ou chronique. Il peut servir comme appareil de réadaptation ou d’aide à la mobilité quotidienne.