Le Journal de Quebec

Vincent Marquis recruté pour Pyeongchan­g

- ALAIN BERGERON

Vincent Marquis agira à titre de mentor auprès des athlètes canadiens durant les Jeux de Pyeongchan­g, une nomination qui atteste que la sagesse ne se mesure pas nécessaire­ment en médailles olympiques.

L’ex-skieur acrobatiqu­e de Québec, qui avait terminé au pied du podium au concours des bosses, aux Jeux de Vancouver, a été confirmé hier par le Comité olympique canadien (COC) dans le trio de mentors que dirigera l’ex-patineuse de vitesse et championne olympique Catriona Le May Doan. Marquis travailler­a en compagnie de l’ex-avironneur franco-canadien Julien Bahain, qui a participé aux Jeux de 2008, 2012 et 2016, et de l’ex-haltérophi­le aux Jeux de 2008 et médaillée de bronze aux championna­ts mondiaux de 2006, Jeane Lassen.

« Je ne pensais pas être retenu puisque je n’ai pas été impliqué dans le sport autant que je l’aurais voulu depuis que j’ai pris ma retraite. Je suis content et je pense que je peux apporter quelque chose en raison de mon travail et de mes expérience­s personnell­es. Je ne le faisais pas pour avoir une tape dans le dos et espérer qu’on me dise que je suis encore dans le coup ! Je le prends surtout comme une opportunit­é personnell­e et pour donner un coup de main aux athlètes », a commenté Marquis, aujourd’hui physiothér­apeute.

ACCOMPAGNA­TEUR

Si la définition des tâches de ces mentors reste à préciser, le Québécois sait du moins qu’il oeuvrera au village des athlètes du pôle de montagne, où se concentrer­ont les épreuves sur neige. Il verra à se rendre disponible pour les athlètes et à leur servir d’accompagna­teur.

« Je serai présent pour les athlètes en leur offrant une oreille et une épaule durant les Jeux pour qu’ils optimisent leurs performanc­es », résume-t-il, déjà emballé par l’environnem­ent qu’on lui assignera.

« Honnêtemen­t, j’espérais être plus de ce côté. Je me disais que ça deviendrai­t une belle opportunit­é pour vivre les Jeux avec mon frère qui a de bonnes chances d’y participer », avoue l’homme de 33 ans, en pensant à son frère Philippe, spécialist­e des bosses comme lui.

SE RAPPROCHER DU SPORT

Les trois mentors ont été retenus « à partir d’une longue liste de candidats », selon le COC. Marquis dit avoir envoyé sa candidatur­e durant l’été, y voyant là une belle opportunit­é pour se rapprocher du sport qu’il avait dû délaisser après sa retraite en 2010 pour terminer ses études et fonder une famille.

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VINCENT MARQUIS Mentor

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