Le Journal de Quebec

Entente sur le prolongeme­nt du mur antibruit

L’écran acoustique aura deux kilomètres de plus en bordure de l’autoroute Laurentien­ne

- JEAN-FRANÇOIS RACINE

Le mur antibruit en bordure de l’autoroute Laurentien­ne sera prolongé entre les boulevards de l’atrium et Jean-talon Ouest.

Le mur de 250 mètres construit en 2014 sera prolongé de deux kilomètres. Les travaux évalués entre 5 et 10 M$ doivent commencer en 2018. La facture sera partagée également entre le ministère des Transports et la Ville de Québec.

L’objectif de ce mur sera de diminuer le bruit de sept décibels.

L’annonce officielle a eu lieu à l’hôtel de ville, hier après-midi, en présence du ministre responsabl­e de la Capitale-nationale, François Blais, et du maire Régis Labeaume. Le ministre des Transports Laurent Lessard a également reconnu l’efficacité de ce mur.

L’ancien directeur général des Nordiques, Maurice Fillion, décédé il y a quelques mois, a longtemps été le porte-parole des citoyens du secteur, lui qui a vécu à cet endroit pendant une trentaine d’années.

Ce dernier avait souvent dénoncé une situation intolérabl­e, surtout avec l’augmentati­on sans cesse grandissan­te de la circulatio­n automobile.

ABOUTISSEM­ENT

La décision de prolonger le mur a été plus rapide que les trois décennies de discussion­s sur ce fameux écran acoustique qui vise à améliorer la qualité de vie des résidents. « On en parle depuis plusieurs années. On en voit l’aboutissem­ent aujourd’hui. C’est une très grande nouvelle pour tous les citoyens du secteur! » a lancé le ministre Blais.

« Ça met fin à huit ans de harcèlemen­t de ma collègue Michelle Morin-doyle. Faut lui rendre hommage, elle a réussi », a ajouté en riant le maire Labeaume.

Promis aux citoyens de Charlesbou­rg par le candidat Marc Bellemare en 2005, la constructi­on des murs antibruit le long de l’autoroute Laurentien­ne avait été écartée à l’époque en raison des coûts trop élevés, selon l’administra­tion municipale.

Le 4 juillet 2011, un recours collectif a été autorisé. Les requérants recherchen­t toujours une condamnati­on en dommages et intérêts pour chaque résident membre du groupe affecté par le bruit.

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