Le Journal de Quebec

La Birmanie « prête » pour le retour des réfugiés

-

NAYPYIDAW | (AFP) Le secrétaire général de L’ONU Antonio Guterres a réclamé l’arrêt des opérations militaires contre les Rohingyas en Birmanie, peu après le discours à la nation birmane d’aung San Suu Kyi qui n’a pas apporté de solution concrète à la crise en cours.

La Grande-bretagne, l’ancienne puissance coloniale, a le même jour annoncé qu’en raison de « la poursuite des violences », dont sont victimes les membres de cette minorité musulmane dans l’ouest de la Birmanie, elle suspendait son aide à l’entraîneme­nt de l’armée birmane, que les Nations Unies et des ONG accusent de procéder à une « épuration ethnique ». Et ce, jusqu’à un règlement « acceptable de la situation ».

DEMANDES DE L’ONU

De la tribune de l’assemblée générale de L’ONU, Antonio Guterres a quant à lui appelé les autorités birmanes à « mettre fin aux opérations militaires et permettre un accès humanitair­e sans restrictio­ns » aux population­s victimes des combats.

Quelques heures avant l’ouverture de l’assemblée générale, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s’était dite disposée, dans une allocution télévisée en anglais, de Naypyidaw, la capitale de la Birmanie, à organiser le retour des 421 000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh.

« Nous sommes prêts à commencer la vérificati­on » des identités de ces personnes en vue de leur retour, avaitelle déclaré sans préciser si les critères très restrictif­s appliqués en la matière seraient assouplis.

L’opinion publique birmane est chauffée à blanc par les critiques internatio­nales sur le sort des Rohingyas ayant fui au Bangladesh. Ils ont quitté la région de l’état Rakhine, où l’armée est engagée dans une vaste campagne de représaill­es depuis des attaques, le 25 août, de rebelles rohingyas.

 ??  ?? AUNG SAN SUU KYI Présidente birmane
AUNG SAN SUU KYI Présidente birmane

Newspapers in French

Newspapers from Canada