Le Journal de Quebec

Quand le bon vin inspire le cinéaste

Cédric Klapisch vient présenter Retour en Bourgogne au FCVQ

- Cédric Bélanger l cedricbela­nger

Après avoir raconté les aventures de Xavier et sa bande dans L’auberge espagnole et ses deux suites Les poupées russes et Casse-tête chinois, le cinéaste français Cédric Klapisch a trouvé l’inspiratio­n pour son nouveau film dans les vignobles de la Bourgogne. Mais cette fois, pas question de trilogie.

Retour en Bourgogne, qui suit une année dans la vie de trois frères et soeurs qui sont réunis après la mort de leur papa, juste avant les vendanges, n’aura pas de suite, tranche Klapisch, même si la dynamique de cette fratrie pourrait inspirer de nouveaux épisodes.

« Dans L’auberge espagnole et les deux autres, j’ai vu des gens vieillir à travers trois films. Là, c’est la même chose, mais dans le même film. Ils sont enfants, ils ont vingt ans et puis trente », explique le cinéaste, que Le Journal a rencontré, hier, alors qu’il présentait son film au Festival de cinéma de la ville de Québec.

Par contre, précise Klapisch, il est assuré qu’il retrouvera dans un autre projet ses trois acteurs principaux, Pio Marmaï, Ana Girardot et François Civil, tous des étoiles montantes pour qui il n’a que de bons mots.

Du coup, il pourrait les propulser comme il l’a fait avec Romain Duris, star de son film culte Le Péril jeune puis de la fameuse trilogie.

« Quand on a fait L’auberge, Audrey Tautou et Cécile de France n’étaient pas connues non plus. Si je compte, il doit bien y avoir une dizaine d’acteurs que j’ai aidés. Pour moi, révéler des acteurs est un des plaisirs de faire du cinéma. »

SUITE IMPROBABLE

Impossible de parler à Cédric Klapisch sans lui demander si Casse-tête chinois était bel et bien le point final de sa trilogie. S’il ne ferme pas la porte complèteme­nt, il assure que les chances qu’il s’y remette sont minces.

« On me le demande tout le temps. Les gens ne s’en lassent pas, mais je pense que le quatrième film serait le film de trop. J’ai l’impression d’avoir bouclé une boucle avec Casse-tête chinois. C’est bien que ça s’arrête quand les personnage­s ont quarante ans. Le seul truc qui pourrait tenter, ce serait que les enfants de Xavier (Duris) aient l’âge de Xavier dans le premier film », évoque-t-il évasivemen­t.

LE QUÉBEC ?

Après avoir tourné un peu partout dont à Barcelone, New York et en Russie, est-ce que Cédric Klapisch, qui dit adorer la ville de Montréal, pourrait se laisser tenter par un tournage au Québec ?

« J’aimerais bien le faire. J’aime être ici. J’adore la relation ultra simple avec les gens. »

Son cinéaste québécois favori ? Jean-marc Vallée. Il est un grand fan de C.R.A.Z.Y. « Ce film m’a touché. Je me sens proche de ce dont il parle. »

Retour en Bourgogne ( Ce qui nous lie était le titre original en France) prend l’affiche chez nous le 29 septembre.

 ?? PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS ET COURTOISIE ?? Cédric Klapisch a installé sa caméra en Bourgogne, dans un vignoble, pour son nouveau film. Pourquoi ? « J’aime le vin », répond-il tout simplement. Et il le prouve dans une des scènes du film (en mortaise)
PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS ET COURTOISIE Cédric Klapisch a installé sa caméra en Bourgogne, dans un vignoble, pour son nouveau film. Pourquoi ? « J’aime le vin », répond-il tout simplement. Et il le prouve dans une des scènes du film (en mortaise)
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