Le Journal de Quebec

Des coureurs déçus s’inscrivent à Rimouski

- ALIX VILLENEUVE

RIMOUSKI | Dans les heures qui ont suivi l’annulation du marathon de Montréal en raison de la chaleur, celui de Rimouski a été inondé d’appels de coureurs prêts à faire plusieurs heures de route pour courir 42,2 kilomètres.

Moins de 30 minutes après l’annonce de l’annulation du marathon de Montréal qui devait avoir lieu dimanche, le coureur Éric Tremblay, de Donnacona, avait déjà réservé sa place et une chambre d’hôtel pour participer au marathon de Rimouski qui aura lieu le 1er octobre.

« Rimouski, j’y étais allé l’année passée faire le marathon. Je connais déjà l’organisati­on, je sais que c’est un très beau marathon, c’est chaleureux. C’est quelque chose de très sérieux qui se fait là-bas. »

Depuis l’annulation de l’épreuve du marathon de Montréal mercredi, pas moins de 150 coureurs se sont inscrits pour l’épreuve de Rimouski, ce qui est vraiment exceptionn­el, selon le coordonnat­eur de l’événement, Sébastien Bolduc.

« Quand on se fait enlever son objectif de l’année à quelques jours d’avis, l’instinct est de se tourner de bord et de trouver autre chose à faire », lance M. Bolduc.

RECORD D’ACHALANDAG­E

Cette hausse inattendue d’inscriptio­ns permet à l’événement d’établir un nouveau record pour l’épreuve reine de 42 km.

« Nous aurions été satisfaits avec 350 coureurs, ce qui aurait déjà été un record. Mais là, nous avons actuelleme­nt 459 coureurs d’inscrits », a dit M. Bolduc hier.

La majorité des marathonie­ns n’effectuent qu’un ou deux marathons par année. Pour plusieurs d’entre eux, perdre toute une saison d’entraîneme­nt serait dommage.

C’est le cas de la coureuse Caroline Lapierre, de Saint-jérôme. Elle affirme s’être entraînée pendant cinq semaines afin de participer à l’épreuve montréalai­se.

« Je ne me suis pas entraînée autant pour ne pas faire un marathon au bout de la ligne. Ça ne se peut pas », affirme-t-elle avec excitation.

Le parcours du marathon de Rimouski compte 21 km sur un terrain plat qui longe le fleuve. Les marathonie­ns y effectuero­nt un aller-retour et ont souvent un fort vent de face pendant la moitié du tracé, ce qui en fait un des marathons les plus difficiles.

PAS DE DANGER DE CANICULE

L’épreuve de 42 km a été annulée au marathon de Montréal mercredi dernier en raison du temps très chaud et humide. Avec le facteur humidex, la températur­e devrait approcher les 40 degrés cette fin de semaine à Montréal.

À Rimouski, la températur­e annoncée pour la course du 1er octobre sera plus fraîche. « Dix degrés, je crois. Ça va être parfait », lance Caroline Lapierre.

Environ 3500 participan­ts sont inscrits aux autres épreuves offertes lors de l’événement, comme le 21 km ou le 5 km. Les organisate­urs espèrent égaler le record de 4700 participan­ts établi l’an dernier.

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