Quoi faire quand une soeur nous rend folle?
J’espère ne pas vous importuner avec mon récit, mais la lecture de la lettre signée « Une soeur qui n’en peut plus » m’a stupéfaite. Je pourrais l’avoir écrite tant la vie de cette personne qui a des conflits avec sa soeur aînée à propos d’un testament ressemble à la mienne, même si dans mon cas c’est l’inverse, je suis l’aînée, et ma soeur, la cadette.
Comme sa soeur, la mienne est le sosie de ma mère. Et même si je ne suis pas comme elle l’était, la préférée de mon père, nos caractères sont plus compatibles. Dans le fond, on se ressemble tellement, que l’image faussée qu’il m’aime plus qu’il n’aime ma soeur, n’a cessé de se développer au fil du temps. D’où est né une jalousie à mon endroit et l’envie de me faire des malhonnêtetés en tous genres.
Mon père n’est pas encore décédé, et c’est déjà moi qui m’occupe de l’administration de ses biens de son vivant, tout comme je sais que je suis nommée par testament, liquidatrice de ses biens à son décès. Ce qui n’a fait qu’augmenter la haine de ma soeur envers moi. En face elle me sourit, mais derrière, les méchancetés s’accumulent. Je ne compte plus les dénigrements sur moi et ma famille, ainsi que les nombreuses contestations de la plupart des décisions que je prends concernant mon père.
Mais j’ai eu la chance d’avoir un époux qui a vite vu clair dans son jeu, et qui m’a mise en garde contre elle. Il m’a aussi aidée à me prémunir contre ses attaques en m’incitant à la cerner telle qu’elle est. Dans cette optique, je me suis procuré le livre d’isabelle Nazare-aga « Les manipulateurs sont parmi nous », que je conseillerais vivement à cette personne de lire. C’est un must pour faire face à ce genre de personnalité toxique. Et si sa soeur en arrive à couper toute communication avec elle, elle ne doit à aucun prix insister, car son bonheur est à ce prix.
Uns soeur qui espère avoir aidé
Je le répète souvent, il n’y a rien comme un semblable qui vit le même problème et qui a trouvé une solution, pour en aider un autre. De plus, et même si on se croit unique au monde, les problèmes vécus dans une famille sont souvent les mêmes que ceux vécus dans une autre famille. C’est pourquoi j’aime beaucoup quand les gens m’écrivent pour ajouter, enlever ou surenchérir sur une recommandation que j’ai faite à quelqu’un. Deux et même plusieurs têtes valent mieux qu’une comme dit le proverbe.
Mise en garde
J’aime beaucoup lire votre Courrier chaque matin. Mais sans vouloir vous choquer aucunement, s’il y a une chose que je déteste au plus haut point, c’est quand quelqu’un d’autre vient répondre à votre place à un problème qu’on vous a soumis et auquel vous avez déjà répondu. Je considère ça superflu et sans grand intérêt. C’est à vous de répondre à votre Courrier pas aux autres.
Quand quelqu’un a une histoire à raconter ou un exemple à donner, c’est une bonne chose qu’il vous écrive. Mais quand une personne a juste envie de donner son avis, que ce soit sur une lettre déjà publiée ou sur la réponse que vous lui aviez donnée, je n’aime pas ça. À moins que vous ne fassiez ça pour vous reposer de temps en temps? Moi je ne le ferais plus. C’était mon humble opinion et je vous l’ai exprimé est espérant que vous ne m’en tiendrez pas rancune. Nicole Plourde
Je ne vous en tiens pas rancune mais je ne changerai pas de méthode de travail pour autant. Il m’arrive de ne pas déceler certains aspects d’une lettre et de donner une réponse parcellaire. C’est pourquoi je trouve intéressant de publier des opinions qui viennent corroborer, contredire ou