Le Journal de Quebec

Quoi faire quand une soeur nous rend folle?

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

J’espère ne pas vous importuner avec mon récit, mais la lecture de la lettre signée « Une soeur qui n’en peut plus » m’a stupéfaite. Je pourrais l’avoir écrite tant la vie de cette personne qui a des conflits avec sa soeur aînée à propos d’un testament ressemble à la mienne, même si dans mon cas c’est l’inverse, je suis l’aînée, et ma soeur, la cadette.

Comme sa soeur, la mienne est le sosie de ma mère. Et même si je ne suis pas comme elle l’était, la préférée de mon père, nos caractères sont plus compatible­s. Dans le fond, on se ressemble tellement, que l’image faussée qu’il m’aime plus qu’il n’aime ma soeur, n’a cessé de se développer au fil du temps. D’où est né une jalousie à mon endroit et l’envie de me faire des malhonnête­tés en tous genres.

Mon père n’est pas encore décédé, et c’est déjà moi qui m’occupe de l’administra­tion de ses biens de son vivant, tout comme je sais que je suis nommée par testament, liquidatri­ce de ses biens à son décès. Ce qui n’a fait qu’augmenter la haine de ma soeur envers moi. En face elle me sourit, mais derrière, les méchanceté­s s’accumulent. Je ne compte plus les dénigremen­ts sur moi et ma famille, ainsi que les nombreuses contestati­ons de la plupart des décisions que je prends concernant mon père.

Mais j’ai eu la chance d’avoir un époux qui a vite vu clair dans son jeu, et qui m’a mise en garde contre elle. Il m’a aussi aidée à me prémunir contre ses attaques en m’incitant à la cerner telle qu’elle est. Dans cette optique, je me suis procuré le livre d’isabelle Nazare-aga « Les manipulate­urs sont parmi nous », que je conseiller­ais vivement à cette personne de lire. C’est un must pour faire face à ce genre de personnali­té toxique. Et si sa soeur en arrive à couper toute communicat­ion avec elle, elle ne doit à aucun prix insister, car son bonheur est à ce prix.

Uns soeur qui espère avoir aidé

Je le répète souvent, il n’y a rien comme un semblable qui vit le même problème et qui a trouvé une solution, pour en aider un autre. De plus, et même si on se croit unique au monde, les problèmes vécus dans une famille sont souvent les mêmes que ceux vécus dans une autre famille. C’est pourquoi j’aime beaucoup quand les gens m’écrivent pour ajouter, enlever ou surenchéri­r sur une recommanda­tion que j’ai faite à quelqu’un. Deux et même plusieurs têtes valent mieux qu’une comme dit le proverbe.

Mise en garde

J’aime beaucoup lire votre Courrier chaque matin. Mais sans vouloir vous choquer aucunement, s’il y a une chose que je déteste au plus haut point, c’est quand quelqu’un d’autre vient répondre à votre place à un problème qu’on vous a soumis et auquel vous avez déjà répondu. Je considère ça superflu et sans grand intérêt. C’est à vous de répondre à votre Courrier pas aux autres.

Quand quelqu’un a une histoire à raconter ou un exemple à donner, c’est une bonne chose qu’il vous écrive. Mais quand une personne a juste envie de donner son avis, que ce soit sur une lettre déjà publiée ou sur la réponse que vous lui aviez donnée, je n’aime pas ça. À moins que vous ne fassiez ça pour vous reposer de temps en temps? Moi je ne le ferais plus. C’était mon humble opinion et je vous l’ai exprimé est espérant que vous ne m’en tiendrez pas rancune. Nicole Plourde

Je ne vous en tiens pas rancune mais je ne changerai pas de méthode de travail pour autant. Il m’arrive de ne pas déceler certains aspects d’une lettre et de donner une réponse parcellair­e. C’est pourquoi je trouve intéressan­t de publier des opinions qui viennent corroborer, contredire ou

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