Le Journal de Quebec

LES ORGANISATE­URS ESPÈRENT ATTIRER LA POPULATION POUR LE CENTENAIRE DU PONT

Les organisate­urs des célébratio­ns du centenaire du pont de Québec espèrent attirer des milliers de personnes pour souligner l’anniversai­re d’une impression­nante structure, autrefois qualifiée de huitième merveille du monde.

- — Avec la collaborat­ion de Stéphanie Martin TAÏEB MOALLA

« Au quai des Cageux, l’espace est immense. C’est très large. Il y a de la place pour des milliers de personnes », a soutenu Alain Aubut, qui était jusqu’à récemment chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. En cas de pluie, les festivités seront maintenues. « C’est trop d’organisati­on. On ne peut pas déplacer tout ça au lendemain. Mais s’il pleut, il y aura bien sûr des chapiteaux », a-t-il assuré.

AMBIANCE LUDIQUE

De son côté, Jacques Desbois, grand organisate­ur des festivités, a signalé qu’« au niveau de la programmat­ion famille, on l’a jouée beaucoup avec les personnage­s qui vont être impliqués. On veut mettre toute une ambiance ludique qui va permettre de passer de l’informatio­n. On vise les jeunes parents et les enfants ». Une thématique consacrée aux pirates a été choisie comme fil conducteur des animations.

Michel L’hébreux, auteur et spécialist­e du pont, a été mis à contributi­on. Au cours des derniers jours, l’historien a donné des formations aux artistes qui vont personnifi­er divers personnage­s historique­s ayant un lien avec le pont.

Le budget des festivités d’aujourd’hui est de 850 000 $, dont 60 % du secteur privé et 40 % des trois paliers de gouverneme­nt.

RÉACTIONS POLITIQUES

Sur le front politique, le ministre libéral fédéral, Jean-Yves Duclos, s’est réjoui de l’implicatio­n des Chambres de commerce de Québec et de Lévis qui ont pris l’initiative d’organiser les célébratio­ns. « On a une occasion cette fois-ci de voir à quel point on peut travailler ensemble, à Québec, autour d’un emblème particuliè­rement significat­if », a-t-il affirmé.

De son côté, Régis Labeaume trouve primordial que le pont soit mieux entretenu, puisqu’il fait partie du patrimoine. Il enrage cependant en constatant que cela n’a pas encore été fait.

« Je trouve qu’on n’est pas fiers. Les gouverneme­nts, ça fait longtemps qu’ils auraient dû choisir de régler le problème, a avancé le maire de Québec. On a une pièce unique au monde, on parle de patrimoine mondial dans ce cas-là. On aurait dû, collective­ment, dire que c’est une priorité et qu’on ne laisse pas ça faire. Ce qui me déçoit, c’est ça. »

Le ministre François Blais a reconnu que les partenaire­s impliqués dans le dossier du pont « se regardent un peu comme des chiens de faïence » depuis trop longtemps.

Selon Gilles Lehouillie­r, maire de Lévis, les célébratio­ns ne dispensero­nt pas les décideurs publics de « la bataille politique » qui doit être menée pour la peinture du pont très rouillé. « Il ne faut pas penser qu’un seul événement va régler le problème qui est avant tout politique », a-t-il réitéré.

Il y a 100 ans se terminait la constructi­on d’un grand symbole de la région, le pont de Québec. À l’initiative des chambres de commerce de Québec et de Lévis, des célébratio­ns ont été organisées afin de marquer le coup, aujourd’hui. Pour l’occasion, Le Journal revisite dans ces pages les grands moments qui ont scellé l’histoire de cette infrastruc­ture maintes fois désignée comme une merveille.

 ??  ?? Jacques Desbois, responsabl­e de l’organisati­on des activités du centenaire. PHOTO STEVENS LEBLANC
Jacques Desbois, responsabl­e de l’organisati­on des activités du centenaire. PHOTO STEVENS LEBLANC

Newspapers in French

Newspapers from Canada