Une journée noire pour les activités ferroviaires et aéronautiques de Bombardier
Les revers essuyés deux fois plutôt qu’une hier sont majeurs, mais ne mettent pas en péril l’avenir de l’entreprise fondée il y a 75 ans par Joseph-armand Bombardier.
En plus de s’être vu imposer des droits compensatoires bien pires que prévu par le Département du commerce (DOC) des États-unis, Bombardier doit renoncer à la fusion de ses activités ferroviaires avec le géant allemand Siemens. Cette alliance aurait permis aux deux entreprises de mieux concurrencer des puissances montantes du train originaires de la Chine.
Malgré des pourparlers qui se sont échelonnés sur plusieurs mois avec Bombardier, Siemens lui a préféré la française Alstom.
Bombardier Transport est donc, pour l’instant du moins, condamné à être un joueur « mineur » parmi les fabricants de matériel roulant sur rail.
Les nouvelles ne sont guère plus réjouissantes pour les avions C Series, un produit dans lequel les gouvernements du Québec, du Canada et du Royaume-uni ont massivement investi.
SUCCÈS PLUS INCERTAIN
Les Cseries étaient l’un des points forts du plan censé remettre Bombardier sur la bonne route, après des années difficiles. Le succès du programme apparaît plus incertain maintenant, même si aucun droit ne sera imposé d’ici à une autre décision du gouvernement américain, qui doit survenir au début de 2018.