Une supergrappe en optique pourrait voir le jour à Québec
La ville en bonne position d’être choisie par le gouvernement du Canada
L’institut national d’optique de Québec (INO) a confiance de passer en deuxième ronde dans le choix des candidatures pour recevoir une supergrappe d’innovation que le gouvernement fédéral créera en y injectant 950 M$ d’ici 2022.
La conférence de presse convoquée hier matin par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec visant à faire pression sur Ottawa pour l’obtention d’une supergrappe dans la région a été annulée in extremis face aux échos d’ottawa selon lesquels L’INO passerait au deuxième tour.
« On souhaite ardemment faire partie de cette initiative », a réitéré hier JeanYves Roy, président du conseil de L’INO.
Selon les informations obtenues, le gouvernement fédéral aurait reçu 52 candidatures de la part de regroupe- ments d’institutions d’enseignement, d’entreprises et de centres de recherche prêts à peser sur l’accélérateur pour développer des secteurs à forte croissance.
Une douzaine de candidatures passeraient à la deuxième étape, dont possiblement L’INO. Dans le cadre de cette initiative, jusqu’à cinq supergrappes, dans différents domaines d’innovation, seront créées.
L’INO estime être bien positionné avec son capteur de données 3D sur 360 degrés offrant de multiples usages.
« Tout ce qui touche à l’usine intelligente est lié à la capacité de développer des capteurs qui sont reliés aux algorithmes de l’intelligence artificielle », a-t-il dit.
MOBILISATION DU MILIEU
Cette technologie suscite un vif intérêt puisque 160 entreprises soutiennent la création de cette supergrappe. Pour le démontrer, elles se sont engagées à réaliser des investissements à l’intérieur de cette supergrappe qui totalisent plus d’un milliard de dollars.
« Cela permettrait de créer avec les acteurs économiques une synergie en développant des projets qui vont leur permettre de commercialiser davantage leur innovation et de favoriser l’émergence d’entreprises qui s’adressent à des marchés de consommation », a ajouté M. Roy.
L’INO espère que l’optique-photonique sera choisie comme pépinière d’innovations.
« On n’est pas certain de rien. C’est le gouvernement qui va faire ses choix. Il faut reconnaître que l’on a un excellent dossier, quand je dis qu’on est allé chercher un milliard de dollars d’engagements de la part d’industriels en moins de deux mois. C’est impressionnant », a-t-il poursuivi.
Le rôle fondamental de L’INO ne changerait pas, mais l’obtention d’une supergrappe lui permettrait de prendre beaucoup plus d’ampleur, selon lui.