Le Journal de Quebec

« On a une meilleure job à faire »

- RICHARD BOUTIN

Samuel Thomassin reconnaît d’emblée que la ligne offensive du Rouge et Or de l’université Laval doit offrir de meilleures performanc­es, mais le garde étoile refuse de paniquer.

« On sait tous qu’on a une meilleure job à faire, a souligné Thomassin, mais je ne panique pas. On a eu un peu de misère en première moitié de saison. Nous avons le meilleur entraîneur de position au Canada [Carl Brennan]. On a un excellent groupe et on a perdu un seul gars de l’an dernier. Il suffit d’avoir plus de concentrat­ion dans ce qu’on fait et d’appliquer comme on est capables. »

Thomassin a encore en mémoire la saison 2016.

« On a gagné la Coupe Vanier l’an dernier. Ce ne fut pas facile en début de saison, a-t-il rappelé, mais on a progressé toute l’année. Je me souviens du match à Mount Allison où nous n’avions vraiment pas bien joué et où l’exécution n’était pas à point contre une équipe moins forte que celles de notre conférence. La victoire serrée contre Concordia nous a servi de réveil. On s’est regroupés. »

UN MEILLEUR TRAVAIL

La performanc­e offensive lors du dernier match n’a évidemment pas plu à Thomassin.

« J’ai l’impression qu’on a laissé tomber la défensive, a-t-il reconnu. L’effort n’est pas à questionne­r, mais tout le monde en attaque veut faire un meilleur travail. On ne doit pas se poser de questions. Si nous sommes à Laval, c’est parce que nous sommes capables de jouer et que nous avons été dominants au niveau collégial. Il faut exécuter les 12 en même temps contrairem­ent à la défensive où un gars peut faire un jeu à lui seul. C’est pour ça que ça prend parfois plus de temps à cliquer. »

Les changement­s de côté des bloqueurs ne représente­nt pas une raison pour expliquer les problèmes de la ligne offensive. « Je ne pense pas que ça influence, a indiqué Thomassin. Les techniques sont les mêmes. On doit communique­r. »

PAS DE PANIQUE

Glen Constantin garde confiance en ses gros bonshommes. « Je ne suis pas encore inquiet, a assuré l’entraîneur-chef. Ils ont connu un mauvais match contre Concordia. Les cinq joueurs doivent être à l’unisson. »

Thomassin se souvient que la ligne offensive a éprouvé certaines difficulté­s lors du match à Mcgill en début de saison. Le Rouge et Or avait été stoppé à trois reprises au premier quart en situation de deuxième essai et court. « Ça ne doit pas arriver, ce genre de chose, a résumé le produit des Griffons de l’outaouais. On doit avoir plus faim, mais il n’y a pas de sentiment de panique. »

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PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS Le garde du Rouge et Or, Samuel Thomassin, croit que l’unité offensive progresse de match en match.
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