Le Journal de Quebec

Hudon et Sauvageau de retour devant parents et amis

- RICHARD BOUTIN

Jean-philippe Hudon et Jérémy Sauvageau vivront des moments particulie­rs, demain, alors qu’ils auront l’occasion d’évoluer devant parents et amis.

Le maraudeur et le demi inséré des Redmen de Mcgill en seront à leur deuxième visite au PEPS dans leur nouvel uniforme. « C’est toujours spécial de faire un retour à Québec où une grande partie de ma famille sera présente, a souligné Hudon qui a porté les couleurs du CNDF et du Séminaire Saint-françois avant de quitter pour la métropole. C’est spécial, mais j’approche le match comme un autre. »

« C’est un sentiment spécial, renchérit Sauvageau, parce que j’ai toujours joué à Québec. Mes amis et ma famille seront présents. »

Les deux coéquipier­s jouent un rôle important dans l’échiquier des Redmen. Hudon est le meneur du RSEQ pour le nombre moyen de plaqués par match avec sept alors que Sauvageau domine la conférence avec des gains de 429 verges.

« Ça va bien et je vois l’évolution depuis l’an dernier, a indiqué Hudon qui a toujours joué comme secondeur avant d’être muté de position dans les rangs universita­ires. Je suis de plus en plus à l’aise et je ne regrette pas le changement de position. Je joue encore un peu comme secondeur, ce qui est le mélange idéal. »

« J’apprends tous les jours, poursuit Hudon. Je fais confiance aux entraîneur­s et ils me placent dans de bonnes positions. La position de maraudeur correspond bien à mes qualités athlétique­s. »

Sauvageau est-il surpris de son début de saison ? « J’ai confiance en mes habiletés et je ne suis pas vraiment surpris, a souligné l’auteur de dix-huit réceptions et trois majeurs. Je suis en santé contrairem­ent à l’an dernier où je me suis fracturé une cheville et à ma dernière année collégiale où les blessures ne m’ont pas épargné. »

JOUER 60 MINUTES

À sa seule visite au PEPS, Hudon et les Redmen avaient concédé 21 points dans les deux premières minutes du match au cours duquel l’offensive du Rouge et Or n’avait gagné que deux verges. « Si on oublie les trois premières minutes, on avait bien joué. On doit jouer 60 minutes et non pas seulement 25 comme lors du match à Mcgill en début de saison où on s’est écroulé. »

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