Une enquête nationale en eaux troubles
OTTAWA | (Agence QMI) Les problèmes continuent de s’accumuler pour l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA). Deux autres personnes ont choisi de démissionner au lendemain de l’entrée en poste d’une nouvelle directrice.
DISPARUES ET ASSASSINÉES
Dans un communiqué émis tard samedi, la commissaire en chef Marion Buller a indiqué que la directrice de la recherche, Aimée Craft, a décidé de quitter L’ENFFADA pour reprendre son poste à l’université d’ottawa.
Par ailleurs, la principale avocate de l’équipe, Susan Vella, a aussi quitté l’enquête pour une raison qui n’a pas été précisée.
La commissaire en chef a remercié les deux f emmes pour leur contribution à l’enquête et a assuré que leurs équipes respectives pourront poursuivre leur travail, en attendant qu’elles soient remplacées.
SEPT DÉMISSIONS CETTE ANNÉE
Ces deux annonces surviennent une journée après la nomination de Debbie Reid à titre de directrice générale de L’ENFFADA.
Mme Reid remplace Michèle Moreau, qui avait démissionné en juillet « pour des raisons personnelles ».
Au total, ce sont maintenant sept employés qui ont démissionné de l’enquête depuis le début de l’année, en plus de la commissaire de la Saskatchewan Marilyn Poitras.
Malgré tout, Mme Buller s’est faite rassurante. « Les commissaires et le personnel demeurent engagés à remplir toutes les tâches de son mandat. », a-t-elle indiqué.
Mise sur pied par le gouvernement Trudeau, la commission doit tâcher de déterminer pourquoi autant de femmes autochtones sont victimes de meurtre ou sont portées disparues au Canada.