Le Journal de Quebec

Penséedujo­ur

Ta route du bonheur ne part pas des personnes et des choses pour arriver à toi, elle part toujours de toi pour aller vers les autres.

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Nowhere!

C’est dans un livre de pensées sur le cancer que j’ai trouvé ceci :

« On se laissait balloter comme un bouchon de liège au gré des vagues. On suivait la parade en allant nulle part, si ce n’est vers sa propre mort. On ne savait pas qu’on pouvait fixer sa propre destinatio­n. La maladie nous donne ce pouvoir sur son corps, sa santé, son destin.

On sait désormais qu’il est possible de se fixer un but, mais on se retrouve aussi désorienté qu’un prisonnier qui recouvre sa liberté après son temps passé derrière les barreaux. Quoi faire? Où aller? À quoi suis-je bon? Qu’est-ce que j’aime? Il faut s’accorder une période de transition, ou plutôt de probation durant laquelle on va interroger et apprivoise­r l’étranger qu’on était devenu pour soi-même.

Que veut faire de sa vie un rescapé? Pour qu’il le sache, il faut lui laisser le temps de se découvrir. Sinon, comme le disait Yogi Berra, ce champion philosophe du baseball et truiste invétéré: « You’ll never get there, if you don’t know where you’re going! » (Comment y arriver si on ne sait pas où on va!)

Certains disent que ce n’est pas la destinatio­n qui importe mais le chemin pour y arriver. Mais avoir une destinatio­n aide à avancer. Tout comme l’existence d’un projet aide à vivre. Je détermine le mien. Je veux connaître la joie d’un projet et d’une vie menée à terme. Je sais où je veux aller et je vais y arriver. Alors dès aujourd’hui, je commence à jouir du parcours. » Anonyme

J’imagine que si vous avez lu un ce genre de livre, vous avez été frappé par la maladie. Malheureus­ement ou heureuseme­nt, l’humain a souvent besoin de s’y confronter pour repenser sa vie et lui imprimer une nouvelle direction. Ça s’appelle transforme­r en positif ce qui n’est que négatif au départ. Ça s’appelle aussi profiter de la chance que la vie nous donne de prendre un nouveau départ.

Comment soulager mes souffrance­s?

Je souffre de névralgie d’arnold depuis près de six mois. Il s’agit des deux nerfs situés derrière le crâne qui s’appellent C1 et C2 qui sont en inflammati­on. Cela cause de violents maux de tête, parfois à la manière de chocs électrique­s, de fortes pressions derrière le crâne, aux tempes, au-dessus de yeux ainsi qu’aux mâchoires. Le derrière de la tête devient extrêmemen­t douloureux au toucher et elle semble peser une tonne. On a parfois l’impression qu’un étau tente de nous arracher une partie du crâne.

J’ai essayé l’ostéopathi­e, l’acupunctur­e, et présenteme­nt je suis des traitement­s de physiothér­apie. Sur les conseils d’un neurologue, j’ai eu des infiltrati­ons de cortisone mais ça n’a guère eu d’effet. Est-ce qu’il existe d’autres traitement­s plus significat­ifs qui pourraient régler mon problème? Il semblerait que la névralgie de Arnold est un mal assez courant mais dont on n’entend peu parler.

Je peux vous confirmer que c’est un vrai calvaire de vivre ce mal au quotidien quand on en est atteint. Peut-être que vous et vos nombreux lecteurs et lectrices connaissez des traitement­s efficaces qui seraient susceptibl­es de me délivrer de ce mal qui ruine ma vie? Manon, Québec

Comme vous vous en doutez, je n’ai pas les connaissan­ces requises en matière de santé pour me prononcer sur quelque maladie que ce soit. Je signalerai seulement pour ceux et celles que ça intéresse, que la névralgie d’arnold s’appelle aussi arnodalgie ou encore névralgie du nerf grand occipital qui innerve les muscles profonds du cou. Une de mes connaissan­ces en est atteinte. Elle a comme vous essayé plusieurs types de soins avec plus ou moins de succès. Mais parmi ceux qu’elle a adoptés de manière constante pour prévenir les crises il y a les massages ainsi que la relaxation. Soyez à l’affut, je publierai les suggestion­s que je recevrai.

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