Le mystère Galchenyuk
Alex Galchenyuk n’en finit plus de s’enliser. Le voilà à nouveau au sein du quatrième trio. Comme à la fin du calendrier préparatoire et comme à la fin de la série qui avait opposé le Canadien aux Rangers, en avril dernier.
Que se passe-t-il avec le jeune homme ? On entend des choses. Il y a deux ans, son ancien agent Igor Larionov m’avait raconté que le père de Galchenyuk occupait beaucoup d’espace dans la vie de son fils. Il se mêlait beaucoup de ses négociations de contrat.
Le clan Galchenyuk a changé d’agent pour faire appel aux services de Pat Brisson, qui est établi à Los Angeles et qui mise sur André Ruel pour s’occuper de ses clients établis au Québec.
J’ose croire que les relations sont bonnes entre Brisson et Galchenyuk puisque Brisson a représenté l’attaquant du Canadien dans ses deux dernières négociations de contrat.
Mais on dit que le père de Galchenyuk joue encore beaucoup à l’entraîneur avec son garçon. Des gens l’ont vu lui faire des réprimandes après des matchs au Centre Bell.
Pas pour rien que Galchenyuk semble aussi mêlé.
QUE FAIRE ?
En attendant, le Canadien a une méchante patate chaude entre les mains.
Malgré les difficultés que Galchenyuk a connues la saison dernière, Marc Bergevin lui a accordé un généreux contrat d’une valeur de 14,7 millions pour trois ans, l’été dernier.
Avec un salaire de 4,9 millions, Galchenyuk est le troisième plus haut salarié chez les attaquants de l’équipe après Tomas Plekanec (6 M$) et Jonathan Drouin (5,5 M$).
Tout le monde espère qu’il débloque, mais les signes ne sont pas encourageants.
L’échanger pourrait être un couteau à deux tranchants. Il pourrait suffire qu’il se retrouve dans un nouvel environnement pour se mettre en marche.
On a déjà vu ça avec des anciens du Canadien.