Des groupes environnementalistes s’unissent
AGENCE QMI | Le projet de règlement sur les forages pétroliers et gaziers au Lac-saint-jean continue de susciter l’inquiétude. Plusieurs groupes environnementalistes prennent les grands moyens pour le faire avorter.
Le gouvernement Couillard a ouvert la porte aux projets d’exploration et d’exploitation dans les lacs et les rivières. On en dénombre quatre au Québec, dont un au Lac-saint-jean.
Ces projets s’inscrivent dans la foulée de l’adoption de la Loi sur les hydrocarbures en décembre 2016.
En marge de la mise en application des règlements, une consultation publique est en cours, et ce, jusqu’au 9 décembre.
Plusieurs groupes environnementaux viennent de s’unir. Ils ont lancé une pétition en ligne qu’ils déposeront au gouvernement. Ils demandent le retrait complet et l’abandon des projets. À ce jour, ils ont recueilli 25 000 signatures.
Pour eux, les projets, dans leur forme actuelle, n’ont aucun sens. Ils souhaitent retourner sur les tables à dessin.
« Ces règlements-là, ils donnent des distances séparatrices entre des puits de pétrole ou de gaz et des maisons qu’on trouve vraiment ridicules », a déploré Alice-anne Simard, la directrice générale de l’organisme Eau Secours.
SECTEURS VISÉS
Sur les quelque 53 000 km2 de permis d’exploration en vigueur au Québec, Olitra, une filiale des mines JAG, détient 400 km2 de permis dans la région. Une partie recouvre le lac Saint-jean.
Les secteurs visés sont notamment Métabetchouan, Roberval et Mashteuiatsh.
Les environnementalistes anticipent déjà les dégâts que pourraient occasionner les travaux d’exploration. Ils craignent notamment les déversements qui auraient pour effet de contaminer l’eau.
En septembre, les députés péquistes Sylvain Gaudreault et Alexandre Cloutier sont intervenus à l’assemblée nationale. Ils ont clairement déclaré qu’ils ne voulaient pas de ces travaux dans le Piékuakami.