Bergevin n’a pas digéré la défaite contre les Coyotes
Le directeur général du CH a mal digéré la défaite subie contre les Coyotes
Marc Bergevin a participé, hier matin, à une réunion avec les 30 autres directeurs généraux de la ligue, mais il n’avait pas le coeur à discuter de règlements.
À sa sortie de la réunion, lorsque l’auteur de ces lignes lui a demandé de livrer ses commentaires sur la gênante défaite de 5-4 subie contre le pire club de la LNH, les Coyotes, Bergevin a répondu : « La nuit a été très longue. Cette défaite a été très difficile à avaler, même s’il faut passer à autre chose. On a bien amorcé le match, mais nous n’avons pas été compétitifs lors des deux dernières périodes et c’est inacceptable. »
Le Canadien éprouve des ennuis à tous les chapitres et il ne parvient toujours pas à atteindre la marque de ,500, le seuil de respectabilité.
« On manque de constance et c’est frustrant, a analysé Bergevin. C’est l’ensemble du jeu qui fait défaut. J’ai pleinement confiance en Claude Julien et en ses adjoints. Le message est bon. On connaît toutefois de mauvaises séquences de 10 ou de 15 minutes et ça nous fait mal. C’était flagrant jeudi. »
DES ENCOURAGEMENTS
Dale Tallon, le directeur général des Panthers de la Floride, a eu des mots d’encouragement à l’endroit de Bergevin lors du dîner-causerie de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Les deux hommes se connaissent depuis fort longtemps.
« Je sympathise avec Marc. J’ai une très grande confiance en lui, a-t-il dit. Il est créatif, en plus d’être une bonne personne. Soyez patients avec lui. »
Au sujet de la réunion, Bergevin a indiqué qu’aucune décision n’avait été prise et que les discussions allaient se poursuivre au mois de mars, notamment au sujet de la possibilité de réduire à une minute les pénalités décernées en prolongation.
« Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de la nouvelle application des règlements concernant les coups de bâtons sur les mains et au sujet des mises en jeu. Les joueurs et les officiels se sont bien adaptés. »
Bergevin a été appelé à commenter la frustration ressentie par Brendan Gallagher, jeudi soir, lorsqu’il a dû demeu- rer au vestiaire après avoir encaissé un coup à la tête.
« Brendan est un fier compétiteur et je comprends sa frustration, mais on ne peut pas changer ce règlement qui oblige le joueur à se faire examiner par un observateur. La sécurité des joueurs, c’est important. »
Bergevin n’avait pas de nouvelles fraîches à livrer aux médias au sujet de l’état de santé de Carey Price et il a répété que le gardien ne souffre pas de la même blessure qu’il y a deux ans.
Il persiste à qualifier la blessure de « mineure », même si Price est inactif depuis plus de deux semaines.
AUCUNE POSSIBILITÉ
Ce week-end de célébrations du 100e anniversaire de la LNH est bien tranquille. Les amateurs sont déçus de ne pas avoir eu droit à un match en plein air à Montréal, comme ce sera le cas le 16 décembre entre le Canadien et les Sénateurs au stade de football d’ottawa.
Gary Bettman a raconté que Geoff Molson et lui avaient tout tenté pour orga- niser une telle rencontre.
« On a travaillé très fort sur le dossier. Malheureusement, Montréal n’avait pas le stade requis pour présenter une telle rencontre. Lorsque la ville aura un nouveau stade, nous serons fort heureux de venir présenter un tel match à Montréal… »
Aux yeux du propriétaire du Canadien, le stade Percival-molson, qui se fait vieux, ne convenait pas aux exigences de la LNH pour la tenue d’un tel événement. Molson a réitéré qu’il appuierait une recommandation d’expansion à Québec de la part des gouverneurs du circuit si ça devait arriver et qu’il ne demanderait pas de compensation si une nouvelle équipe s’installait dans le territoire du Canadien. « Il y a d’autres marchés dans la LNH où des équipes sont très rapprochées », a-t-il mentionné. Geoff Molson ne se dit pas inquiet de voir qu’il y a plusieurs sièges libres lors des matchs présentés au Centre Bell. « L’engouement est toujours là », a-t-il dit. Il a commencé par mentionner que tous les billets sont vendus avant de reconnaître qu’il y en a une couple de centaines qui ne trouvent pas preneurs.