Dennis Rodman tente d’apaiser les tensions
PÉKIN | (AFP) Les menaces de guerre entre la Corée du Nord et les États-unis sont « du spectacle » et « personne n’a le doigt sur le bouton » nucléaire, a assuré hier l’ex-basketteur Dennis Rodman, qui se présente comme l’ami à la fois de Kim Jong-un et de Donald Trump.
De passage à Pékin, où il attend un hypothétique permis spécial pour se rendre une nouvelle fois à Pyongyang, l’excentrique ex-gloire des Chicago Bulls dit espérer pouvoir « réduire la pression » entre les deux pays, dont les dirigeants échangent des menaces de guerre, voire d’annihilation nucléaire.
Pour ce faire, il se propose d’organiser un match de basketball à Pékin entre des Nord-coréens... et des joueurs venus du territoire américain de Guam, une île du Pacifique à proximité de laquelle Pyongyang avait menacé d’envoyer une salve de missiles.
Alors que le dirigeant nord-coréen est féru de basketball, une telle rencontre permettrait de montrer qu’il n’existe « aucune haine » entre les deux pays, explique l’ancienne star.
Rodman serait selon son entourage la seule personne au monde à être à la fois l’ami de Kim Jong-un et du président Donald Trump : il avait participé, quand ce dernier était animateur de téléréalité, à son émission The Celebrity Apprentice.
Les deux dirigeants « sont le même genre d’homme », observe l’ex-basketteur. « Ils adorent contrôler. »
Dennis Rodman s’est rendu au moins cinq fois à Pyongyang.