Il lance un jeu de société sur lm corruption
MONTRÉAL | (Agence QMI) « Moins il y a de travaux complétés, plus vous êtes payé. » C’est le mot d’ordre d’un jeu de société sur la corruption dans l’industrie de la construction qui vient d’être lancé par un Montréalais.
CONSERVER LE CONTRAT
Le but du jeu de négociation « Construction & Corruption » est de conserver le plus longtemps possible ses contrats auprès de la Ville de Montréal pour faire un maximum d’argent. Toutes les stratégies sont possibles pour s’enrichir de façon malhonnête, mais les joueurs doivent réussir ce tour de force sans se faire pincer par les autorités et en évitant les enquêtes.
« Cela a commencé par une blague entre moi et mon ami Frank [Perrin, cocréateur du jeu]. On était pris dans le trafic et on s’est amusé à parler de l’idée d’un jeu de société sur la corruption », raconte David Loach, éditeur multimédia et concepteur du jeu de société.
Après avoir consacré ses temps libres à travailler sur son projet et à le tester, ce dernier a finalement lancé « Construction & Corruption » ce samedi en version anglaise.
La version française sera disponible en janvier 2018.
RIRE DE LA CORRUPTION
Le jeu se veut un amusant clin d’oeil au scandale de corruption à Montréal dans l’octroi de contrats publics dans le milieu de la construction, qui a mené à la création de la commission Charbonneau en 2011. « Il y a un petit système de justice dans le jeu, ça ne banalise pas la corruption, ça met de l’avant les initiatives pour l’enrayer », indique-t-il.
David Loach espère réussir à vendre 500 unités au coût approximatif de 70 dollars canadiens pour chacun.