Des tournages en vue à Québec
La SODEC donne son appui aux prochains films de Nancy Florence Savard et Louis Bélanger
Le financement accordé par la SODEC au film d’animation Félix et le trésor de Morgäa de même qu’à la nouvelle comédie de Louis Bélanger, Vivre à 100 mph, signifie qu’au moins deux longs métrages devraient être tournés à Québec en 2018.
À moins de deux semaines de Noël, ces annonces avaient des airs de cadeaux pour la région de Québec, qui a été très peu sollicitée pour des tournages de longs métrages en 2016 et 2017.
La productrice Nancy Florence Savard, qui s’apprête à lancer Nelly et Simon : Mission Yéti au mois de mars, pourra finalement mettre en chantier le quatrième film d’animation issu de sa boîte 10e Ave. Écrit par Marc Robitaille ( Un été sans point ni coup sûr) et réalisé par Nicola Lemay, Félix et le trésor de Morgäa racontera l’histoire d’un garçon de 12 ans qui se lance à la recherche de son père disparu au large des îles de la Madeleine.
« Pour nous, c’est le démarrage de la ronde de financement », indique Mme Savard qui, si tout va bien dans sa recherche de partenaires financiers, prévoit amorcer la préproduction du film à l’été ou à l’automne.
Quant à Louis Bélanger, sa venue à Québec pour le tournage Vivre à 100 mph sera confirmée si Téléfilm Canada imite la SODEC et lui octroie les sommes demandées pour amorcer le tournage de son septième long métrage. Son producteur Luc Vandal a indiqué qu’une partie du film sera tournée à Québec, à compter du printemps prochain. Cette comédie s’inspirera grandement de l’enfance du réalisateur, qui a grandi à Limoilou, et nous ramènera dans les années 1970 et 1980.
En entrevue avec Le Journal, lors du dernier Festival de cinéma de la Ville de Québec, Louis Bélanger avait indiqué que la polyvalente de Charlesbourg et l’île d’orléans pourraient aussi servir de décors.
BIENTÔT LA PARITÉ
Les projets de Micheline Lanctôt, Une manière de vivre, et Denis Côté, Répertoire des villes disparues, ont aussi été retenus par la SODEC, qui a financé 13 longs métrages, dont deux coproductions minoritaires.
De ce groupe, 41 % sont écrits ou réalisés par des femmes. C’est une hausse de 10 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années, se réjouit la SODEC, qui vise la parité pour 2020.