Le futur magasin IKEA de Québec vandalisé
Le graffiti « SURCONSOMMATION » a été peint sur un mur
La police de Québec enquête pour mettre la main au collet du ou des malfaiteurs qui ont vandalisé, dans la nuit de samedi à dimanche, le futur magasin IKEA en construction dans le secteur Duplessis, à Québec.
Le graffiti de bonne taille était visible depuis l’autoroute 40 jusqu’à hier midi, avant que des travailleurs le recouvrent de bâches bleues. L’inscription « SURCONSOMMATION », en lettres majuscules, a été peinte en rose et en blanc sur la façade nord du commerce.
« Nous sommes au fait de l’acte de vandalisme commis sur le site de notre futur magasin de Québec au cours du weekend », a réagi la direction D’IKEA Canada dans une courte déclaration écrite transmise au Journal.
« Puisqu’il y a une enquête policière, nous ne commenterons pas davantage », a précisé la porte-parole, Amanda Fitzpatrick. De son côté, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a confirmé avoir ouvert une enquête après avoir reçu une plainte dimanche matin.
« Des enquêteurs travaillent sur le dossier pour identifier un ou des suspects », a mentionné Mélissa Cliche, porte-parole du SPVQ. Ni IKEA ni le corps policier n’ont voulu indiquer si des caméras de surveillance ont pu filmer le ou les malfaiteurs.
Une première opération pour tenter d’effacer le graffiti a eu lieu hier avant-midi. Seule la peinture rose a disparu sous un jet d’eau chaude pulvérisée.
Une compagnie spécialisée en enlèvement de graffitis doit se présenter sur le chantier jeudi matin dans l’espoir d’effacer complètement les lettres blanches toujours présentes sur les panneaux bleus du magasin en construction. Les températures au-dessus du point de congélation cette journée-là devraient permettre une meilleure performance des produits utilisés, a soulevé un chef de chantier, Sébastien Morneau.
IMPORTANTS DOMMAGES
Si cette étape ne fonctionnait pas, les dommages pourraient « tourner autour » de 100 000 $, a avancé ce dernier, puisque 17 panneaux de pleine hauteur devraient être changés. « C’est encore hypothétique », a-t-il insisté.
Selon lui, il s’agit du premier acte de vandalisme de cette ampleur à survenir sur le chantier. « On est habitués à de petites choses, mais de cette ampleur-là, c’est la première fois », a-t-il dit.