L’aéroport de Québec mise sur les saveurs locales
Pidz aura une succursale dans le nouveau terminal
Les saveurs locales auront une place de choix dans le nouveau terminal de l’aéroport de Québec avec l’ouverture, en mars, d’une deuxième concession alimentaire gérée par des entrepreneurs de la région.
La chaîne de restaurants Pidz, un concept de bar à pizza né à Shannon en 2015, a annoncé hier qu’elle avait été sélectionnée pour s’installer dans l’aérogare inaugurée en décembre. Elle sera ainsi la deuxième locataire de l’aire de restauration après la chaîne Nourcy, également de Québec.
L’aéroport explique avoir fait le choix de mettre l’accent sur une offre locale dès 2016 lors de la refonte de son offre commerciale. « On avait mentionné qu’on voulait des produits nationaux, internationaux, mais aussi locaux. Pour nous, c’est important d’encourager l’économie locale », a mentionné le porte-parole de l’aéroport, Mathieu Claise.
C’est cette même refonte qui avait sonné le glas de la présence de Tim Hortons dans l’aire publique de l’aéroport. La chaîne de restauration rapide doit quitter les lieux à la fin de son bail, dans un an, et céder sa place à un second comptoir de Nourcy.
Selon le porte-parole, d’autres annonces sont à venir cet hiver et au printemps pour compléter l’offre commerciale de l’aéro- gare, dont au moins une autre concession alimentaire dans la zone sécurisée. Déjà, il est acquis qu’un Starbucks ouvrira ses portes en juillet.
« UN CADEAU DU CIEL »
Inspirés des bars à pâtes, les restaurants Pidz offrent des pizzas personnalisées préparées devant les clients. La succursale de l’aéroport proposera également une offre de déjeuners.
« Pour une petite entreprise comme la nôtre, une reconnaissance de l’aéroport, ce n’est pas négligeable. […] En termes de visibilité, pour nous, c’est vraiment un cadeau du ciel », a souligné le copropriétaire du restaurant familial, Miguel Dion.
Retraité des Forces armées, après 20 ans de service, l’entrepreneur de 49 ans explique qu’il s’est lancé en affaires en 2015 avec sa conjointe Julie Pelletier. « La restauration, c’est un rêve que je caressais depuis très longtemps », dit-il. Le couple étudie même la possibilité de se lancer dans la franchise.
REPRISE DES TRAVAUX
Par ailleurs, c’était jour de reprise des travaux à l’aéroport, hier, pour amorcer la deuxième phase de travaux du projet YQB 2018. Après la construction du nouveau terminal, cette dernière étape consiste à reconstruire l’aérogare actuelle.
Le chantier doit durer un an et mettra un terme à la modernisation des installations aéroportuaires, un projet de 277 millions $.