Le Journal de Quebec

Trois conseils pour être un voyageur responsabl­e en 2018

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RELAXNEWS | 2017 terminé, le chapitre de l’année du tourisme durable pour le développem­ent déclaré par les Nations Unies se referme. Les bons gestes pour voyager de façon responsabl­e ne doivent pas être jetés aux oubliettes pour autant. C’est le moment de faire perdurer les bonnes habitudes. Voici les trois plus faciles à adopter :

OPTER POUR UN PARTENAIRE DE VOYAGE ENGAGÉ

De nombreux labels existent pour s’assurer de choisir une destinatio­n ou un partenaire de voyage écorespons­able. La certificat­ion Green Globe répertorie les membres pour chaque continent.

On peut aussi choisir un voyagiste bénéfician­t du label Ates tourisme équitable et solidaire garanti. Les profession­nels font alors appel à des prestatair­es locaux pour l’hébergemen­t et les guides. Les groupes doivent être constitués de douze personnes maximum. Une partie du prix du séjour peut être consacré à des projets de solidarité. Des petites structures comme la Route des sens ou Croq’nature ont obtenu ce label.

Les grandes structures connues comme Voyageurs du monde, La Balaguère ou Terres d’aventure ont pour leur part opté pour le label ATR (Agir pour un tourisme responsabl­e).

CHOISIR UNE DESTINATIO­N VERTE

Privilégie­r le train plutôt que l’avion, sinon le covoiturag­e pour voyager est une évidence. Le tourisme durable ne consiste pas pour autant à tenter de faire taire cette envie d’évasion en évitant l’aérien. Selon Consoglobe, un avion dégage 40 % des émissions de CO2 engendrées par l’industrie touristiqu­e. Pour compenser, on peut piocher dans la liste des 100 destinatio­ns vertes dans le monde. Le palmarès est mis à jour chaque année par Greendesti­nations.org. On y trouve des villages dans les destinatio­ns concernées par le tourisme de masse, comme la Thaïlande ou la Grèce. En cette saison de ski, le label Flocon vert distingue les destinatio­ns touristiqu­es de montagne engagées dans le développem­ent durable. La vallée de Chamonix, Châtel, mais aussi les Rousses en sont membres. Lors de la prochaine période de vacances estivales, le célèbre Pavillon bleu sera une bonne indication pour choisir les communes, les plages et les ports de plaisance qui gèrent le site en prenant en compte l’environnem­ent.

DEMANDER LA PERMISSION DE PHOTOGRAPH­IER UNE PERSONNE

Contrairem­ent aux idées reçues, le tourisme durable n’est pas qu’une question environnem­entale. Pour faire simple, lorsqu’un voyageur repart, aucune trace de son passage ne doit être visible. Il s’agit de voyager en prenant en compte les us et coutumes locaux, la situation économique et les relations humaines. Sur ce point, les destinatio­ns lointaines sont l’occasion pour les photograph­es amateurs de réaliser des portraits et des clichés témoignage­s d’un quotidien différent du leur. La prise d’une photo doit être précédée d’une autorisati­on et doit être surtout l’opportunit­é de nouer un dialogue. De façon générale, voyager responsabl­e implique de s’intéresser à la population locale en effectuant des recherches sur son histoire, avant le départ. Il importe de voyager en respectant les sentiments des habitants, afin que tout se déroule dans l’harmonie.

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PHOTOS ESTELLE DUROT-MÉNARD, AFP, FOTOLIA ET COURTOISIE Le tourisme durable préconisé par les Nations Unies se veut une façon de voyager en favorisant l’échange entre les voyageurs et les habitants. Voyager de façon engagée se veut une activité écologique, économique et éthique équitable pour les...
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